20 oct. 2011

BlueCar

Les panneaux publicitaires qui vantent la gloire de notre équipe municipale nous informent qu'aura lieu prochainement un "atelier urbain" à propos du projet d'implantation du service Autolib’ à Romainville. On croyait, nous, que c'était déjà décidé, que le principe même, les emplacements, le nombre de véhicules … avaient déjà été négociés.
Alors de qui se moque t -on ?

Peut-être se trouvera t-il quelqu'un, un élu vert par exemple, pour évoquer ce que les amis de la terre dénoncent.

Vous pouvez lire à ce propos l'article ci-dessous :


Bluecar de Bolloré : un choix pas si « éthique » que ça !

Le développement des batteries au lithium en France se fait au détriment de la ressource en eau des pays du Sud.

Présente dans les rues parisiennes depuis quelques semaines, la Bluecar ne nous dévoile pas réellement toutes ses facettes. Le grand argument de cette voiture à la « technologie d’exception » est sa batterie, plus légère et plus résistante que celle de ses concurrents du fait de sa composition en lithium, métal le plus léger au monde.

Mais voiture électrique ne rime pas forcément avec écologie. En effet, l’exploitation du lithium a des conséquences désastreuses sur la ressource en eau, provoquant des dégâts considérables, et notamment des diminutions du niveau des nappes phréatiques. Au Chili, le lithium est extrait à l’extrême nord du pays, dans le désert d’Atacama, l’un des endroits les plus arides du monde, avec seulement, dans certaines de ses régions, 1mm de pluie tous les 5 à 20 ans.

Aucune mesure n’est pourtant mise en ouvre afin de récupérer et réinjecter, dans la nappe phréatique, l’eau évaporée des bassins de décantation. Les prairies et marais sont en risque perpétuel d’assèchement, condamnant ainsi les pâturages traditionnels et modifiant la morphologie des lagunes. Les conséquences sur le mode de vie des communautés locales n’en sont que plus importantes.

Les usines de lithium étant toutes situées dans des espaces naturels, l’augmentation de l’activité humaine, dans ses usines et leurs environs (pollution sonore, constructions des infrastructures, circulation des véhicules, machines et ouvriers), affecte de plus en plus les écosystèmes et les couloirs biologiques, provoque l’extinction de la faune et la flore locale, ainsi que de l’érosion.

Le service AutoLib’, exploitant la Bluecar de Bolloré dans les rues parisiennes, aime à revendiquer son « impact tangible sur l’environnement » : les populations chiliennes en sont les premiers témoins.

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