Je pense ce soir en premier lieu aux trois millions de Français qui m'ont apporté leurs suffrages.
Ce n'est pas le score que nous espérions, mais ils sont une force et, de cette force le pays aura
besoin car l'inquiétude que nous pouvions ressentir, celle sur laquelle j'ai alerté sans cesse,
l'inquiétude sur la situation du pays, cette inquiétude est ce soir brûlante.
L'extrême-droite à 20 %, en France en 2012, c'est la gravité de la crise étalée devant tous les
yeux, crise du chômage, crise économique, crise sociale, crise morale… et ces crises
s'additionnent.
Alors bien sûr notre score est au-dessous de nos attentes, mais ce que nous avions vu et
diagnostiqué de l'état du pays, de l'état réel du pays, est là plus impressionnant que jamais.
Le mal français est là et il s'aggrave et le seul chemin disponible pour en sortir, ce sera un jour ou
l'autre celui que nous avons proposé aux Français : une politique nouvelle, courageuse, qui aille
pour une fois au fond des choses, soutenue par une union nationale pour remettre le pays sur ses
rails.
Je vais m'adresser aux deux candidats sélectionnés pour le deuxième tour. Je vais leur dire ce qui
est pour nous l'essentiel, en termes de valeurs, en termes d'actions à conduire, j'écouterai dans les
jours qui viennent leurs réponses et je prendrai mes responsabilités.
Mais il suffit de regarder ce paysage éclaté, le trouble du pays, les difficultés économiques et
financières pour comprendre que ce qu'il faut pour l'avenir, ce qu'il faut construire d'urgence, c'est
une force d'équilibre au centre, qui résiste aux extrêmes et aux démagogies.
C'est cette force que nous devons construire avec tous les démocrates et les républicains, et nous
devons aussi construire les institutions nouvelles qui empêcheront l'explosion qui menace notre
pays.
Nous serons présents à ce rendez-vous. Nous construirons cet avenir.
Ce n'est pas le score que nous espérions, mais ils sont une force et, de cette force le pays aura
besoin car l'inquiétude que nous pouvions ressentir, celle sur laquelle j'ai alerté sans cesse,
l'inquiétude sur la situation du pays, cette inquiétude est ce soir brûlante.
L'extrême-droite à 20 %, en France en 2012, c'est la gravité de la crise étalée devant tous les
yeux, crise du chômage, crise économique, crise sociale, crise morale… et ces crises
s'additionnent.
Alors bien sûr notre score est au-dessous de nos attentes, mais ce que nous avions vu et
diagnostiqué de l'état du pays, de l'état réel du pays, est là plus impressionnant que jamais.
Le mal français est là et il s'aggrave et le seul chemin disponible pour en sortir, ce sera un jour ou
l'autre celui que nous avons proposé aux Français : une politique nouvelle, courageuse, qui aille
pour une fois au fond des choses, soutenue par une union nationale pour remettre le pays sur ses
rails.
Je vais m'adresser aux deux candidats sélectionnés pour le deuxième tour. Je vais leur dire ce qui
est pour nous l'essentiel, en termes de valeurs, en termes d'actions à conduire, j'écouterai dans les
jours qui viennent leurs réponses et je prendrai mes responsabilités.
Mais il suffit de regarder ce paysage éclaté, le trouble du pays, les difficultés économiques et
financières pour comprendre que ce qu'il faut pour l'avenir, ce qu'il faut construire d'urgence, c'est
une force d'équilibre au centre, qui résiste aux extrêmes et aux démagogies.
C'est cette force que nous devons construire avec tous les démocrates et les républicains, et nous
devons aussi construire les institutions nouvelles qui empêcheront l'explosion qui menace notre
pays.
Nous serons présents à ce rendez-vous. Nous construirons cet avenir.
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