François Bayrou a présenté la démarche des candidats du "Centre
pour la France" lors des élections législatives.
" ... Les Français ne veulent pas d’une opposition
frontale et systématique pour la période qui s’ouvre. Ils ont envie de gens, même différents,
mais réunis qui fassent avancer les choses. C’est dans cette volonté que nous nous
inscrivons. Il faut au Parlement un courant politique nouveau qui soit à la fois indépendant et
positif. Il faut un courant politique qui dise non à la participation complaisante, non à
l’opposition de principe, et oui à l’esprit de responsabilité et d’unité
nationale.
Il faut un courant politique qui ne cherche pas l’échec des gouvernants, mais le succès de la France dans les immenses difficultés qu’elle va rencontrer. Des gens qui ne s’en laissent pas compter, qui ne se laissent pas influencer par les intérêts partisans. Et cette force ne peut être qu’au Centre.
Il faut un courant politique qui ne cherche pas l’échec des gouvernants, mais le succès de la France dans les immenses difficultés qu’elle va rencontrer. Des gens qui ne s’en laissent pas compter, qui ne se laissent pas influencer par les intérêts partisans. Et cette force ne peut être qu’au Centre.
Je dis au centre. Pour la première fois, un vrai centre peut exister. Jusqu’à
maintenant, le centre ne se concevait qu’à droite. Jamais, depuis des années, il
n’avait pu faire la preuve d’une vraie indépendance, d’une vraie liberté de
décision, fondée non pas sur des arrière-pensées, mais sur le plus profond de son engagement.
Or pour qu’un vrai centre existe, il faut qu’il réunisse des femmes et des hommes qui assument leur diversité et ne soient pas toujours du même côté de cette barrière imaginaire qui séparerait les Français.
Or pour qu’un vrai centre existe, il faut qu’il réunisse des femmes et des hommes qui assument leur diversité et ne soient pas toujours du même côté de cette barrière imaginaire qui séparerait les Français.
Quand les décisions seront bonnes et courageuses, le pôle central soutiendra les orientations
du gouvernement. Quand elles seront risquées, il le dira clairement. En toutes circonstances, il
cherchera à influencer les décisions prises dans le sens du courage, du réalisme, et de
l’attention à porter à la vie quotidienne. Il défendra une vision pour le pays, autant que le
souci de la vie de tous les jours. Il sera humaniste, pas seulement dans les mots, mais dans les
actes. Devant la crise, il défendra l’intérêt national et donc l’unité nationale.
... Ces candidats auront un mot d’ordre : "nous voulons être utiles à la France, pour
qu’elle échappe à ses divisions". Ils ne seront pas les hommes et les femmes d’un camp,
mais les hommes et les femmes d’un pays et d’un peuple."
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