Les collectivités comme Romainville qui ont choisi de passer aux nouveaux rythmes
scolaires en 2013 et qui comptaient sur les financements de l'État et de
leur caisse d'allocations familiales pourraient bien en être pour leurs frais, observe Le Courrier des maires.
Le président de la Caisse nationale des allocations familiales ne cache pas son
agacement face aux tergiversations de l'État sur la question du
financement de cette réforme. «J'ai appris qu'il n'y aurait pas de fonds
d'amorçage de l'État. Le gouvernement demande aujourd'hui à la Cnaf de
le suppléer et de verser le fonds d'amorçage aux communes selon les
modalités prévues initialement», s'insurge Jean-Louis Deroussen.
«Si
nous payons pour le fonds d'amorçage, ce sera contraints et forcés!
Mais en aucun cas nous ne paierons deux fois. Le financement de
l'activité périscolaire aura lieu uniquement là où nous financions déjà
les collectivités au titre des activités de loisirs sans hébergement
(ALSH). Nous ne voulons pas que la Cnaf soit remise en cause pour ce
désengagement de l'État (…).
Quand les élus vont découvrir qu'ils ne
peuvent pas compter sur l'aide attendue, ils risquent de renoncer à leur
décision de passer aux nouveaux rythmes dès 2013», prévient le
président de la Cnaf, dans le courrier des maires.
La Municipalité de Romainville engagée sans réflexion mais par pur dogmatisme dans cette réforme pourra t-elle reculer? à suivre ....
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire