GÊNANT, c’était gênant de côtoyer la misère de ces gens d’Europe de l’est qui avaient trouvé cette rue de la Commune de Paris aux Bas pays pour se poser.
Ils vivaient et couchaient dans leur véhicule, ils mangeaient assis sur le trottoir … alors que dans les carrières, ne s’étaient installés que des hommes, ici vivaient des familles.
On ne les croisait pas tous les jours, la rue n’est pas la plus fréquenté du quartier. Cependant, à l’occasion, en y passant, on ne pouvait éprouver qu’une gêne, au sens ou cette situation n’était pas normale, ne pouvait être normale, les saluer, leur demander et quoi faire ?
Le stationnement est devenu gênant, les gens sont partis.
Gênant, qu’est ce qui est le plus gênant dans tout cela !
Les gens sont partis, la rue est redevenue déserte … gênant ce silence, cette absence.
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