13 juin 2013

Rythmes scolaires : la Cnaf refuse de payer deux fois

Les collectivités comme Romainville qui ont choisi de passer aux nouveaux rythmes scolaires en 2013 et qui comptaient sur les financements de l'État et de leur caisse d'allocations familiales pourraient bien en être pour leurs frais, observe Le Courrier des maires. 

Le président de la Caisse nationale des allocations familiales ne cache pas son agacement face aux tergiversations de l'État sur la question du financement de cette réforme. «J'ai appris qu'il n'y aurait pas de fonds d'amorçage de l'État. Le gouvernement demande aujourd'hui à la Cnaf de le suppléer et de verser le fonds d'amorçage aux communes selon les modalités prévues initialement», s'insurge Jean-Louis Deroussen.

«Si nous payons pour le fonds d'amorçage, ce sera contraints et forcés! Mais en aucun cas nous ne paierons deux fois. Le financement de l'activité périscolaire aura lieu uniquement là où nous financions déjà les collectivités au titre des activités de loisirs sans hébergement (ALSH). Nous ne voulons pas que la Cnaf soit remise en cause pour ce désengagement de l'État (…). 

Quand les élus vont découvrir qu'ils ne peuvent pas compter sur l'aide attendue, ils risquent de renoncer à leur décision de passer aux nouveaux rythmes dès 2013», prévient le président de la Cnaf, dans le courrier des maires.

La Municipalité de Romainville engagée sans réflexion mais par pur dogmatisme dans cette réforme pourra t-elle reculer? à suivre ....


10 juin 2013

Dans le cadre d'actions pour réduire les déchets traités par les usines d'incinération, de méthanisation TMB ou la mise en décharge, le Centre national d’information indépendante sur les déchets (Cniid) propose une pétition afin de demander aux collectivité de mettre à disposition des population un bac bio destiné à la collecte des ordures fermentescibles.

Joignez vous à nous !
Merci
F. Delbosc

http://jeveuxmonbacbio.org/

18 mars 2013

La ferme!


Certains de nos concitoyens ont pu voir, à la télé, notre maire et son conjoint vanter les mérites de leur nouvelle idée farfelue, la fameuse ferme verticale.

Il s'agit en effet d'un projet qui consisterait à élever dans Cachin une tour de 5 étages destinée à de la culture maraichère. 

Comme souvent avec les projets municipaux celui-ci est économiquement et écologiquement aberrant.

Je me pencherai ce jour sur l'aspect économique du projet.
Il est donc question de bâtir une tour en béton pour un prix estimé à 3 millions d'euros qui abritera 1500 m2 de culture de légumes. Le maraicher qui devra s'occuper de ces cultures est quasi-embauché par l'office d'HLM à 40 000 euros de masse salariale par an.
J'ai interrogé un vrai maraicher sur la viabilité financière d'une exploitation. Son exploitation de légumes bio fait vivre 10 personnes sur 11 hectares. Ces personnes touchent entre 1300 et 1700 euros net par mois. La masse salariale représente 60% des dépenses, étant entendu que dans une exploitation en plein champ le soleil et l'eau de pluie sont gratuits et qu'il est propriétaire de sa terre. Le prix de vente des légumes bio est d'environ 2 euros le kilo.
Dans le cas de notre exploitation romainvilloise, si on applique les mêmes éléments :
Frais d'exploitation : 66 000 euros (optimiste dans la mesure ou tout sera apporté de l'extérieur, lumière, eau, nutriments)
Prix de vente 1.50 euros le kilo car ces légumes ne pourront se prétendre bio car cultivés hors sol.
Donc rien que pour payer les frais courant il faudra vendre 44 tonnes de légumes par an soit 850 kilos par semaine (chaque semaine de l'année y compris en janvier)
Si on rajoute l'amortissement de la construction environ 100 000 euros par an sous forme de loyer sur 50 ans, les taxes foncières (élevées à Romainville) on va dépasser les 2 tonnes par semaine en moyenne !

Ceux qui ont un jardin comprendront l'aberration. Alors de qui se moque -t-on ? Qui va payer en réalité ? et bien les locataires du parc social de la ville. 

A l'heure ou le gouvernement parle de diminution des dépenses publiques qu'on commence par ces réalisations inutiles et dispendieuses, ces pompes à ordures, ces fermes en béton, ces usines de traitement d'ordures inefficaces, ces aéroports de prestige, et bien d'autres.

En attendant, locataires à vos chéquiers!
François DELBOSC