31 oct. 2008

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29 oct. 2008

La poupée vaudou de Sarkozy reste dans le commerce


Dans la série les grands de ce monde qui nous gouvernent ...

Le tribunal de grande instance de Paris a débouté le chef de l'Etat, estimant que le livre-objet à son effigie relevait de la liberté d'expression. Le président de la République fait appel.

C'est la première fois qu'un président de la République française perd un procès pour atteinte au droit à l'image. Le tribunal de grande instance de Paris, statuant en référé, a autorisé mercredi la poursuite de la commercialisation d'une poupée vaudou à l'effigie de Nicolas Sarkozy par les éditions K&B, propriété de la société Tear Prod.

Le «Manuel vaudou, Nicolas Sarkozy», est un livre-objet présenté dans un coffret contenant une poupée de tissu, un lot de 12 aiguilles, ainsi qu'un ouvrage de 56 pages. Il est en vente depuis le 9 octobre dans les librairies et sur internet au prix de 12,95 euros

«Nul ne peut prendre au sérieux ce procédé»

Dans son ordonnance, le tribunal a estimé que la poupée et le manuel vaudou qui l'accompagne sont «une œuvre de l'esprit, composée de deux supports indissociables, qui véhicule des informations et des idées et relève de la liberté d'expression, son contenu informatif se plaçant délibérément dans le cadre de la satire et de l'humour». Si les juges ont admis qu'il «peut apparaître déplaisant à certains égards d'inciter le lecteur à planter des aiguilles dans une poupée de tissu à l'effigie d'une personne», ils notent qu'ils n'ont pas à «apprécier le bon ou mauvais goût du concept proposé» et que «nul ne peut prendre au sérieux ce procédé et croire qu'il prônerait un culte vaudou tel que pratiqué dans les Antilles». Ils retiennent également que le «manuel explique de façon volontairement fantaisiste et burlesque pourquoi et comment planter ces aiguilles», celles-ci n'étant jamais dirigées «contre la personne» mais «visant à brocarder ses idées et prises de positions politiques, comme ses propos et comportement publics».

Le tribunal souligne enfin, que l'éditeur a ainsi caricaturé les deux candidats à la dernière élection présidentielle, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, qui «ont tous deux focalisé l'attention du public sur leur personne en mettant en avant leur image dans leur communication politique».

Au coffret bleu Nicolas Sarkozy, tiré à 20.000 exemplaires, répond en effet un coffret rouge Ségolène Royal, tiré à 12.000 exemplaires. Ségolène Royal, qui n'a pas attaqué sa poupée en justice, a estimé que la décision de justice était «une bonne nouvelle». Quelques jours plus tôt, elle avait ironisé sur l'action en justice du président dans ce dossier affirmant que si le chef de l'Etat continue «bientôt il portera plainte contre l'hebdomadaire d'investigation le Canard enchaîné, contre l'hebdomadaire Marianne, contre les Guignols de l'Info». «J'ai le sens de l'humour moi, je ne porte pas plainte contre ma poupée vaudou», a déclaré Royal.

Sur les poupées de Ségolène Royal, sont notamment inscrits «Vive le Québec libre» ou «Justice chinoise». Sur celles du chef de l'État : «Travailler plus pour gagner plus», «Racaille», «Textos» ou encore «Casse-toi pauv'con».


Le Figaro


Le fou rire indigne des époux Strauss-Kahn-Sinclair


Il y a des couvertures de magazine à ne pas rater si on veut mesurer la grandeur des grands de ce monde. Celle de cette semaine de VSD (n° 1 626) est un pur chef-d’œuvre. Entre, d’une part, deux beaux morts, une centenaire et un trentenaire, et, d’autre part, deux publicités, l’une pour Hallyday, l’autre pour un livre sur Laporte, un portrait en pied du couple Strauss-Kahn-Sinclair remplit la page. On les voit tous les deux se tordre de rire. On comprend tout de suite pourquoi. Un gros titre l’explique : « DSK et Anne Sinclair face au scandale. Comment ils ripostent. » On le voit, en effet, et de quelle belle manière !

La stratégie de trois communicants

Un article du Monde.fr de la veille, le 23 octobre 2008, avait prévenu : on n’allait pas y échapper. Trois amis communicants de l’agence d’Euro RSCG, apprenait-on, avaient accouru à Washington pour « (gérer) la crise à l’américaine » et « tenter d’éteindre le feu médiatique qui (menaçait) le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) », après la révélation de son aventure adultérine. Le plan média prévoyait, après les excuses publiques de DSK, une « photo avec Anne Sinclair (son épouse) dans Paris-Match ». Un contretemps semble avoir contrarié ce choix : sainte sœur Emmanuelle est morte entre-temps ; Paris-Match n’allait pas laisser passer en couverture un tel produit d’appel. La place était donc prise. Les stratèges ont dû se rabattre sur VSD. On notera comme ces gens ont leurs entrées dans ces médias pour pouvoir décider à leur guise de « faire une couverture » à leur promotion et dévotion.

Un beau paradoxe

Ainsi cette photo est un des leurres mis en œuvre par la stratégie des communicants venus au secours de M. Strauss-Kahn empêtré dans son aventure extraconjugale avec Mme Piroska Nagy, économiste du FMI d’origine hongroise, dont le Wall Street Journal avait eu vent. Pour capter l’attention, ce leurre exhibe, comme l’est toute affaire de cocuage, un mélange de plaisir et de malheur d’autrui propre à déclencher le réflexe de voyeurisme.

Mais cette exhibition s’effectue ici sous la forme d’un beau paradoxe asséné en pleine page au lecteur, avec, comme il se doit, contradiction apparente et solution cachée.

- La contradiction apparente réside dans l’opposition entre, d’une part, la posture hilare des époux qui jouent les amants fusionnels, déambulant dans la rue enlacés comme au premier jour, et se marrant comme des baleines, et, d’autre part, le souvenir encore vivace de l’humiliation publique que l’un a infligée à l’autre par une infidélité qui a été criée sur tous les toits.

- La solution cachée de cette contradiction est évidemment dans la métonymie du comportement de l’épouse : si on la voit s’esclaffer de concert avec son mari infidèle, c’est donc qu’elle ne lui en tient pas rigueur. Le lecteur n’a donc pas de raison de se montrer plus exigeant qu’elle. Qu’il se rassure ! Leur ciel de lit est redevenu serein.

Une ambiguïté involontaire tout de même

Cette posture n’échappe pas pourtant à une ambiguïté involontaire qui tient à l’incertitude de la cause dont la métonymie montre l’effet : pourquoi rient-ils au juste ? D’avoir vécu ensemble une bonne blague, lui, en la roulant dans la farine et, elle, en ayant cru à ses salades ? Il y a, en effet, de quoi se plier en deux. A moins que ce ne soit un rire nerveux après avoir frôlé le précipice…

Non, les communicants ont cru subtil de faire exhiber aux époux un rire, rien qu’un rire, parce que c’est la seule posture analogique humaine qui à la fois dédramatise en désamorçant toute interrogation, et qui montre que deux êtres communient dans la même perception d’une distorsion entre ce qui est et ce qui devrait être, d’où surgit la déflagration du rire pour rétablir l’équilibre rationnel voulu. À tout prendre, comme dans les farces de vaudeville à cocuage, magnifique ou non, cette coucherie de M. Strauss-Kahn et de sa jeune subordonnée, Mme Piroska Nagy, ne mérite pas plus qu’un grand éclat de rire. C’est une façon de mettre les rieurs de son côté.

Un exorcisme par le rire

Et pour qu’il n’y ait aucun doute sur ce rire qui pourrait être jugé forcé, artificiel ou même un peu jaune, il a été demandé aux époux de ne pas craindre l’exagération en faisant carrément dans la franche rigolade. Pendant ce temps, les communicants se chargeaient de l’angle de prise de vue : photographié de côté en légère contre-plongée, dans un cadrage à la fois négligé et apprêté, le couple paraît avoir été surpris à son insu dans la rue en pleine poilade par un paparazzo. L’instantané aux allures d’« information extorquée » vise à donner à la scène une fiabilité qu’une pose conventionnelle « donnée » n’aurait pu conférer : il doit faire croire à une scène intime de vie privée découverte par effraction.

Seulement, on sait que tout n’est qu’une mise en scène soignée par les communicants. C’est même la particularité du leurre employé, le leurre de l’information donnée déguisée en information extorquée, comme dans la fameuse photo de Doisneau, Les Amants de l’Hôtel de ville, dont on a appris tardivement qu’il ne s’agissait que d’une pose étudiée. Toutefois, il n’a pas été jugé opportun de faire prendre aux époux la même posture, lèvres réunies dans un baiser. L’étreinte eût été jugée prématurée et donc peu crédible. Entre l’aventure adultérine et l’étreinte, un temps de « deuil » intermédiaire devait être respecté après le retour au foyer de l’infidèle : c’est celui de l’exorcisme des démons par le rire.

Et franchement, les deux époux y vont de bon cœur, comme deux larrons en foire. C’est tout juste s’ils ne se font pas pipi dessus, à la fois au sens propre, qui n’est pas à proprement parler si propre que ça, et au sens figuré, qui ne l’est pas davantage. C’est justement le danger du numéro de cirque auquel ils se livrent. Ils s’exposent à une autre ambiguïté involontaire : les deux époux convient-ils le monde entier à être témoin de leur harmonie conjugale retrouvée, ou du bonheur qu’ils éprouvent à piétiner allègrement en public leur propre dignité ?

Paul Villach

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=46355

28 oct. 2008

Obama-vote-for-hope


Les démocrates américains sont les cousins des démocrates européens. Si notre vision du monde et de la société diverge sur de nombreux points, elle se rejoint notamment dans un combat commun contre le manichéisme, le conservatisme, la politique de la peur et de la domination.

Des militants du Modem s'interrogent et voudraient profiter de l'élection présidentielle américaine pour se lire dans le prisme américain. Ils partent pour les Etats-Unis pour porter un autre regard, un regard de l'intérieur, sur nos partenaires démocrates.


Si leur projet vous interpelle, n'hésitez pas à aller leur rendre visite sur leur blog !


27 oct. 2008

François Bayrou renvoie dos à dos le capitalisme et le socialisme


C'est Marielle de Sarnez, vice-présidente du Mouvement démocrate (MoDem), qui a exhumé la proposition du candidat Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de "faire de chaque Français le propriétaire de son logement". "Les ménages français sont aujourd'hui les moins endettés d'Europe", regrettait-il alors, plaidant pour "changer les règles prudentielles imposées aux banques et développer le crédit hypothécaire" sur le modèle américain. "Si le recours à l'hypothèque était plus facile, les banques se focaliseraient moins sur la capacité personnelle de remboursement de l'emprunteur et plus sur la valeur du bien hypothéqué", ajoutait-il.

François Bayrou ne pouvait trouver meilleure illustration du peu de crédit que lui-même accorde aux déclarations récentes de M. Sarkozy appelant à "refonder le capitalisme". Devant la première conférence nationale du MoDem, qui a réuni près de 2 000 personnes, dimanche 26 octobre à Paris, il a une nouvelle fois durement critiqué les choix du chef de l'Etat. Face à une crise "d'ampleur séculaire", M. Bayrou s'est dit "fier" d'avoir fait "de cette question du modèle américain un point de séparation et de confrontation avec Nicolas Sarkozy". "C'est ce modèle que l'on voulait nous imposer en France et c'est cela que nous avons eu bien raison de refuser", a-t-il insisté.

Moquant la "conversion socialiste" de M. Sarkozy - "ce qui doit bien faire rigoler du côté du Fouquet's" -, le président du MoDem s'est attaché à démontrer que les actes politiques de son gouvernement vont à rebours de ses discours. S'il se réserve "la liberté d'approuver ce qui va dans le bon sens", le député des Pyrénées-Atlantiques n'entend pas s'écarter du sillon qu'il laboure inlassablement depuis l'élection présidentielle : celui de l'opposant numéro un à la politique de M. Sarkozy.

Ainsi a-t-il balayé sans ménagement "la tentative un peu burlesque de redorer le blason du capitalisme". "Il n'y a pas beaucoup de chances que ça marche", a jugé M. Bayrou. "Je regrette d'avoir à le dire à l'actuel président de la République, a-t-il poursuivi, mais l'adhésion au capitalisme comme modèle de société est à peu près le contraire de ce que nous pensons, de ce que nous voulons, de ce que nous espérons."

L'ancien candidat à l'élection présidentielle, qui dit "ne pas croire plus à la refondation du capitalisme qu'à celle du socialisme", veut s'efforcer de faire émerger "un projet humaniste". Il entend repousser ce qui, à ses yeux, ressort d'"un modèle de société inégalitaire et consumériste". "Le bouclier fiscal et la loi TEPA, ce n'est pas autre chose que cela", a-t-il réaffirmé. S'emportant contre la volonté de "tout livrer à l'univers marchand", il s'est élevé contre l'extension du travail du dimanche, s'est dit en désaccord avec la privatisation de La Poste, s'est inquiété d'une réforme du lycée qui le ferait entrer dans la "culture du zapping" et a vivement dénoncé la prochaine réforme de l'audiovisuel public.

Un ton et un discours qui ne déparaient pas dans cette salle de la Mutualité où les ténors de la gauche, de toutes les gauches, ont connu leurs heures de gloire. Le président du MoDem s'efforce, précisément, de profiter d'une période où la gauche apparaît atone - à l'exception de son aile radicale conduite par Olivier Besancenot -, ou accaparée par ses querelles intestines, pour marquer des points dans cet électorat.

Le Monde

Patrick Roger

Article paru dans l'édition du 28.10.08

Réforme de la DSU - L'accord entre la ministre et les élus prévoit un quasi statu quo pour 2009

Réunis le 23 octobre place Beauvau, la ministre de l'Intérieur et les élus locaux sont parvenus à un accord sur la répartition en 2009 de la dotation de solidarité urbaine (DSU).

L'Association des maires de France, l'Association des maires de grandes villes de France, Villes et banlieue, la Fédération des maires des villes moyennes et l'Association des maires d'Ile-de-France qui participaient à la réunion en présence du président du Comité des finances locales ont obtenu le statu quo espéré.

"Toutes les villes éligibles seront assurées de percevoir en 2009 un montant au moins équivalent à celui perçu en 2008", indique un communiqué de presse de la ministre. Il ne s'agit donc plus d'exclure 238 villes du bénéfice de la DSU, comme le prévoyait au départ le gouvernement.

Les critères d'attribution de la dotation ne seront pas non plus modifiés, alors qu'il avait été question de supprimer la prise en compte de la construction de logements sociaux.

Michèle Alliot-Marie n'a cependant pas complètement fait une croix sur sa réforme.

La DSU sera bien en fin de compte modifiée dans son fonctionnement, et ce dès 2009, conformément à ses voeux. L'objectif de la réforme étant "d'aider davantage les villes qui en ont le plus besoin", l'essentiel de l'augmentation de la DSU, soit 70 millions d'euros, sera concentré sur les 150 villes les plus défavorisées.

21 oct. 2008

Le 93, une "économie casino"

La Seine-Saint-Denis toujours dans le rouge



Le "9-3" cumule les handicaps : le département est régulièrement stigmatisé comme l'épicentre des violences urbaines de la région et l'INSEE le signalait, en 2007, comme l'un des départements marqué par un des plus "fort taux de pauvreté" du pays.

Environ un enfant sur quatre vit sous le seuil de pauvreté. Pour parachever le tableau, l'économie du 93 serait "assise sur un baril de poudre financier", estime Claude Bartolone, président socialiste du conseil général depuis mars.

Durant ses six premiers mois de mandature, le nouvel élu a fait auditer la santé financière de son département, le résultat ne l'a pas laissé sans voix : municipalités et département seraient victimes d'une "économie casino" mise en place au début du millénaire par la banque Dexia, bailleur de fonds des collectivités territoriales.

"La Seine-Saint-Denis est endettée pour un montant de 808 millions d'euros. Un montant raisonnable, dit Claude Bartolone. Mais en 2009, 98% de ces emprunts contractés par les précédents exécutifs seront à taux variable." Les sommes que le département aura à débourser se situent dans une fourchette particulièrement large. Les surprises en cas de crise… seront sérieusement douloureuses pour les caisses du département. "Nous avons projeté les scénarios du pire et du meilleur pour les trois années à venir, poursuit l'élu de Pantin. En 2009, nous aurons au minimum 21 millions d'euros à rembourser au pire 25 millions. En 2010 et 2011, le montant minimum reste stable, mais il pourrait grimper à 39 millions en 2011." Hervé Bramy, président communiste du conseil général de 2004 à 2008 se défend des accusations de mauvaise gestion. Il dénonce, pour sa part, la pression exercée par la banque sur les élus. "Lorsque vous vous asseiyez autour d'une table avec Dexia pour trouver un financement, ils ne vous laissaient pas énormément de choix parmi leurs produits avantageux", souligne-t-il.

"Il y a 6 ans, les collectivités locales avaient des recettes dynamiques et donc moins besoin de faire appel à l'emprunt", corrobore Claude Bartolone, en ajoutant : "Dexia, qui était à la recherche de nouveaux marchés, démarchait les communes. La banque proposait des rachats de prêt à taux fixe à 5 % avec des prêts à taux variable à 4%. Beaucoup n'ont pas résisté à la drogue douce d'économies potentiellement facile." La faute revient à la direction du budget et la direction des collectivités locales (DGCL) qui ont "laissé croire que les produits proposés par Dexia étaient acceptables", accuse le président de département.

"Il ne faut pas se tromper de cible, soutient Hervé Bramy. Le problème de fond, c'est la décentralisation." Il est indéniable que l'élaboration du budget 2009 s'annonce particulièrement périlleuse pour nombre de régions, départements, communes et structures intercommunales. Ces collectivités sont tenues, contrairement à l'Etat, de voter un budget à l'équilibre. Côté recettes, l'Etat se montre, d'année en année, de plus en plus chiche. Côté dépenses, les transferts de charges de l'Etat s'accroissent. A l'exception de quelques villes opulentes, absente en Seine-Saint-Denis, l'argent manque partout. Et la crise financière aggrave la situation.

Le Monde


MoDem 93


MARYLISE MARTINS, la toute nouvelle présidente du MoDem 93, a choisi Noisy-le-Grand, la ville où elle est conseillère municipale d’opposition, pour organiser demain la première réunion « de construction et d’organisation » du parti centriste en Seine-Saint-Denis.

Les 104 conseillers départementaux élus le 27 septembre par les militants se retrouveront à 20 heures à la salle des Abeilles pour constituer le bureau exécutif départemental.

15 oct. 2008

Les sifflets contre la Marseillaise entraîneront l'arrêt immédiat d'un match


Le gouvernement a décidé mercredi de mettre immédiatement fin à l'avenir à un match, en cas de sifflets contre la Marseillaise, suite aux incidents la veille avant le match France-Tunisie, qui ont déclenché une tempête politique et l'intervention de Nicolas Sarkozy.

Le président de la République, qui a qualifié dans un communiqué ces "incidents" de "scandaleux", a convoqué à l'Elysée le président de la Fédération française de football (FFF) Jean-Pierre Escalettes.

A l'issue de cette réunion, la ministre des Sports Roselyne Bachelot a indiqué que tout match avant lequel la Marseillaise serait sifflée serait "immédiatement arrêté", les ministres présents quittant le stade et les matches amicaux avec le pays concerné suspendu.

Dénonçant "quelque chose d'absolument insupportable", M. Escalettes a assuré après la rencontre que "les joueurs ont été traumatisés". Il a toutefois relevé qu'annuler des matches avec des dizaines de milliers de spectateurs nécessiterait des "garanties sécuritaires". "Le président a dit: +l'Etat assumera+", a-t-il souligné.

Avant la rencontre de l'Elysée, le vice-président de la FFF Noël Le Graet avait estimé qu'annuler le match aurait été "une erreur".

La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a demandé mercredi au préfet de saisir la justice des délits "d'outrages à l'hymne national".

Dès mardi soir, l'UMP et le PS avaient vivement condamné les incidents au Stade de France, le Premier ministre François Fillon embrayant mercredi matin sur RTL en regrettant que le match n'ait pas été interrompu, jugeant le comportement des spectateurs "insultant pour la France" et pour les joueurs de l'équipe de France. Le secrétaire d'Etat aux sports Bernard Laporte était allé plus loin, avant la réunion à l'Elysée, recommandant de ne plus jouer de matches avec les ex-colonies ou protectorats français du Maghreb au Stade de France mais "chez eux, ou alors en province".

Des propos aussitôt qualifiés d'"inadmissibles" par le porte-parole du PS Julien Dray et qui ont relancé le débat sur les questions d'intégration des population issues de l'immigration, nombreuses en Seine-Saint-Denis, département où se trouve le stade. "Une fois qu'on a dit que c'était scandaleux on n'a rien réglé", a estimé Marie-George Buffet, la dirigeante du PCF préférant se concentrer sur ce qu'elle perçoit comme l'expression de gens en "souffrance" qui "ne se sentent pas bien chez nous". Razzy Hammadi, secrétaire national du PS, a déploré un incident "inacceptable (...) même si (...) les Français d'origine maghrébine sont trop souvent victimes de discrimination et de harcèlement policier".

Le MRAP a qualifié les incidents de ce type de "révélateurs alarmants d'une déchirure entre une partie de la population française issue de l'immigration maghrébine et la société française dans son ensemble".

A l'extrême-droite Jean-Marie Le Pen a sans surprise vu dans ces sifflets émanant de "foules originaires du Maghreb" (...) l'"échec" de "l'intégration de masses étrangères à notre culture". La Marseillaise avait été sifflée lors des rencontres amicales France-Algérie, en octobre 2001 et France-Maroc en novembre 2007.

Mais les sifflets peuvent aussi être franco-français. Ainsi, le 11 mai 2002, le président Jacques Chirac avait quitté momentanément la tribune officielle du Stade de France, la Marseillaise ayant été sifflée par une partie du public, notamment des Bastiais, avant le coup d'envoi de la finale de la Coupe de France de football Lorient-Bastia.


AFP

6 oct. 2008

93/Service minimum à l'école : le "non" des maires

Les maires ou représentants des 26 villes de gauche de Seine-Saint-Denis ont expliqué aujourd'hui pourquoi, contrairement à Paris, ils n'organiseront pas de service minimum d'accueil dans les écoles les jours de grève, à commencer par demain, mardi 7 octobre.

"Nous refusons d'être complices d'un gouvernement qui remet en cause le droit de grève et la qualité même du service public de l'Education nationale", a prévenu Claude Dilain, maire PS de Clichy-sous-Bois, en lisant une déclaration commune aux élus, parents d'élèves et représentants d'enseignants (FSU, Snuipp, SE Unsa, Sgen Cfdt, CGT Education).

M. Dilain, qui préside l'Union départementale des élus socialistes et républicains, a par ailleurs estimé que "ce n'est pas normal que dans des compétences régaliennes de l'Etat, le gouvernement se décharge sur les collectivités".Jugeant tour à tour la loi sur le service minimum d'accueil (SMA) "inique" ou "inapplicable", les représentants Verts, PS, PCF, radicaux citoyens et radicaux de gauche ont aussi mis en avant des raisons pratiques (problèmes de recrutement, de sécurité et de responsabilités) pour refuser ce qu'ils jugent être une "garderie improvisée".
A ce sujet, deux questions :
Les communes ont-elles les moyens de garder les enfants?

Le service minimum à l’école n’a jamais eu les faveurs de l’Assocation des Maires de France (AMF). Dès sa première mise en œuvre, le 24 janvier dernier, elle s’y est farouchement opposée.

« Les communes ne sont pas les harkis de l’Etat », s’offusque André Laignel, secrétaire général de l’AMF . « Elles ne sont pas là pour régler les conflits entre l’Etat et ses fonctionnaires. C’est à l’éducation nationale d’organiser le service minimum dans les établissements et non aux collectivités locales », considère-t-il. Par ailleurs, une telle loi serait, selon lui, « contraire à la Constitution qui garantit la libre administration des communes ».

Au delà de la question de principe, l’AMF pointe du doigt des problèmes de moyens. Si la question se pose moins pour les grandes villes, « la quasi totalité des petites communes n’ont pas de personnel disponible », estime André Laignel.

Le service minimum est-il une entorse au droit de grève?

Les syndicats font valoir une entorse au droit de grève pour rejeter le service minimum à l’école.

Spécialiste du droit du travail au cabinet August & Debouzy, Virginie Devos est d’un avis contraire. « La mission de service publique de l’éducation nationale est une obligation constitutionnelle. Les agents doivent donc respecter certaines obligations vis à vis des usagers. Et notamment la continuité de cette mission de service publique », observe-t-elle.

A titre d’illustration, la problématique est la même à La Poste. Sans, d’ailleurs, qu’il y ait de dispositif législatif l’imposant, la Poste peut recourir à un prestataire extérieur, pour assurer a minima la distribution du courrier.

« Il n’y a pas d’entorse au droit de grève », juge également Frédéric Leclercq, du cabinet Fromont, Briens & associés. Selon lui, nul besoin d’invoquer la continuité du service publique étant donné que le service minimum, qui consiste non pas à faire cours mais à accueillir les enfants, est en fait « un service annexe ». « Si le fait de recourir à des intérimaires ou à des CDD pour faire la tâche de gréviste est illégal, en revanche, le fait de proposer un service de garde d’enfants, par une autre institution, des non grévistes ou une société extérieure est parfaitement légal », considère-t-il.

AFP/Le Figaro

3 oct. 2008

Fete des oranges

La campagne éléctorale à la présidence départemantale du Modem 93 est désormais derrière nous.
Pour mieux nous connaitre, pour échanger sur le devenir du Modem 93, vous etes conviés à la première grande fete des oranges le samedi 4 octobre à partir de 19 heures (buffet et soirée dansanre) au centre de loisirs des fortes terres - 37, rue de l'écluse à Pierrefitte sur seine.