28 avr. 2008

Quelques dates à noter sur vos agendas

Mardi 29 avril à 19 heures

A la salle des fêtes en Mairie, se tiendra un atelier urbain consacré au Projet local d’urbanisme. Que de dossiers à aborder, que de questions à poser …


Mercredi 30 avril à 19 heures 30

Le Conseil municipal se tiendra en salle du conseil municipal. Nous serons couchés de bonne heure.

Mardi 6 mai à 19 heures

A la salle des fêtes en Mairie, se tiendra un atelier urbain consacré au Projet local éducatif. Y sera abordé la question du temps méridien.

Le temps du repas, appelé « temps méridien », est un moment privilégié de la journée pour les enfants. Il vise avant tout à créer un espace de détente et de bien-être pour les enfants qui bénéficient de la restauration scolaire. Il associe des aspects éducatifs durant le repas ainsi que des temps d’animation libre, avant et après le repas, sous forme d’ateliers (arts plastiques, ateliers musicaux, théâtre, lecture).

Nous pourrions proposer que les horaires soient modifiés et que l'école le matin commence à 8H30 et non à 9H, ainsi le temps méridien serait étendu à 2H, permettant à la cantine un double service, qui laisse le temps aux enfants de manger, de se détendre et de participer à des activités ludiques.

25 avr. 2008

Quelques heures après la prestation, voici le point de vue de quelques éditorialistes sur le débat de jeudi soir.

Revue de presse

Et c'est parti pour le show !

Comment Nicolas Sarkozy a t'il préparé son rendez-vous télévisé avec les Français ? A lire les informations divulguées par le Figaro, l'on se rend compte une nouvelle fois que les interventions présidentielles sont de plus en plus cousues de fil blanc et de plus en plus préparées comme un débat pré-électoral.

Comment Sarkozy a préparé son intervention télévisée

24 avr. 2008

"Les Français veulent de la profondeur, pas de l'apparence..."

Dans l'édition du 24 avril du Parisien, François Bayrou répond aux questions de Martine Chevalet. Cette interview intervient alors qu'un sondage CSA le place favori pour occuper les fonctions de Premier ministre du gouvernement de Nicolas Sarkozy....

C'est un paradoxe! 39% des Français (dont 45% des sympathisants de gauche) aimeraient voir François Bayrou à Matignon. Autant dire qu'ils souhaitent l'impossible. Car le centriste se pose en premier opposant au président. Et il est en retour honni par l'Elysée où se rédigent même des notes pour l'éliminer politiquement.

MC : Les Français vous verraient bien Premier ministre de Sarkozy. Cela vous surprend ?

FB : Ils sont terriblement soucieux de l'évolution du pays. Or, depuis le premier jour, j'ai annoncé vers quelle situation grave nous conduirait la multiplication des promesses intenables. A l'époque, ce n'était pas compris, car tout le monde revait au "tout devient possible" que Nicolas Sarkozy avait choisi pour slogan. Aujourd'hui, on commence à voir la gravité des choses. Les français se demandent "qui nous avait dit la vérité?".

MC : Vous incarneriez le retour au principe de réalité ?

FB : La question principale en démocratie, c'est la confiance. Et il n'y a confiance que si l'on dit la vérité.

MC : Vous leur diriez, vous, que les caisses sont vides ?

BF : Pire que vides. La dette la plus implacable de notre histoire. On a déjà eu des dettes par le passé, mais on avait la dévaluation pour effacer l'ardoise. Ce n'est plus le cas. Désormais, la totalité du remboursement de la dette est pompée sur le travail des Français. Et on continue à creuser! Notre déficit s'est aggravé de dix milliards depuis l'élection de Sarkozy!

MC : Ce sondage ne vous fait-il pas réfléchir à votre stratégie d'indépendance absolue?

FB : C'est parce que je suis indépendant que les Français me donnent des signes de confiance.

MC : Mais même des sympathisants Modem plébiscitent votre entrée à Matignon...

FB : Je comprends qu'ils rêvent de voir un jour leurs idées au pouvoir... Mais, tant que les institutions n'auront pas changé, c'est le président qui commande. Et on ne peut gouverner valablement que si l'on est accord avec lui.

MC : Que peut dire Sarkozy ce soir pour arrêter sa chute dans les sondages ?

FB : Le problème est, à l'origine, dans sa campagne, et aussi en lui, dans ses goûts et ses choix. Or, la France est la France : un peuple de citoyens qui veulent de la profondeur, pas de l'apparence. Un homme peut-il changer en profondeur? Franchement, je n'y crois guère.

MC : Vous réunissez samedi, le candidats aux municipales et les élus du MoDem. Qu'allez-vous leur dire?

FB : Que nous avons de l'or entre les mains parce que les Français vont chercher la confiance. Qu'il faut simplement aller de l'avant.

Propos recueillis par Martine Chevalet.

Carte 2D du Paysage Politique Français (PPF)



Comment lire la carte du ppf ?

Source le blog Gauche Libérale

Les idées politiques ne se limitent pas à un positionnement linéaire droite - gauche. Elles ne se limitent d'ailleurs pas non plus à cette cartographie en deux dimensions. Mais cette représentation, montre le libéralisme comme une deuxième dimension de la vie politique. Le contraire du libéralisme ce n'est ni la gauche, ni la droite, c'est l'étatisme et le dirigisme.

Les partis décrits ici sont français. Les verts allemands par exemple occuperaient une place sensiblement différente de leurs homologues français.

Certains partis sont marginaux ou n'existent plus. Ils sont représentés pour leur positionnement spécifique.

Les surfaces représentant les partis ne sont pas proportionnelles à leur poids électoral mais uniquement à leur champ d'action idéologique sur les deux axes droite-gauche et libéralisme-étatisme.

La présence d'une zone d'exclusion théorique tient au fait qu'une société hautement libérale ne peut être "pilotée" ni vers la droite ni vers la gauche. Une société libérale d'extrême droite ou d'extrême gauche est donc par définition impossible.

Quelques personnalités étrangères emblématiques ont été situées par rapport à cette carte du ppf.



18 avr. 2008

Rien que la vérité, mais toute la vérité

Cette formule que chacun connaît ne s'applique malheureusement pas à l'organe officiel de la majorité municipale.

Dans l'article concernant les impôts communaux on peut découvrir un graphique représentant l'évolution des taux d'imposition. Miracle, nous ne nous en étions pas rendu compte, mais l'impôt foncier a brusquement chuté en 2003. Quoi, comment ? des impôts qui baissent et on ne le savait pas ? Que non bien entendu car au même moment est apparu un nouvel impôt, la taxe sur les ordures ménagères, dont la courbe a malheureusement été oubliée. A ce sujet permettez moi cette anecdote : dès 2001 j'avais demandé la création de cette taxe, car faire croire aux habitants que ce service est gratuit est une absurdité, mais on m'a toujours dit que c'était impossible techniquement, désolé, etc ..., en 2003 donc ce qui est impossible devint possible.

Pour l'édification des contribuables il serait utile de répéter ce que j'ai déjà expliqué les années précédentes à propos de la structure des impôts locaux. Ceux-ci sont appuyés sur une "base" dite valeur locative à laquelle on applique un taux. La base est évaluée par les services fiscaux et est propre au bien immobilier observé, le taux est de la responsabilité de la commune. Chaque année l'Etat, en conseil de ministre, revalorise les bases, ce qui représente une augmentation d'impôts locaux uniforme pour toutes les communes, ensuite chaque commune peut réévaluer ses taux ou ne pas le faire si elle juge que l'augmentation nationale lui suffit. C'est de cette augmentation des taux qu'il s'agit dans l'article sus mentionné. En fait il faut donc cumuler les deux augmentations. Lorsque d'un coté l'Etat dit n'augmenter les base que du taux de l'inflation et que de l'autre la commune n'augmente, elle aussi, ses taux que de l'inflation, les impôts eux (et les ressources de la ville), augmentent de deux fois l'inflation.

Une autre information intéressante serait celle relative aux droits de mutation (les célèbres frais de notaires qui sont en fait un impôt local) qui, au vu de l'inflation foncière ont du pas mal progresser. Pour mémoire ils représentent à Paris la deuxième ressource de la ville après la taxe professionnelle.

A vos chéquiers

François DELBOSC

11 avr. 2008

Lettre ouverte à Nicolas Sarkosy d'une militante du Mouvement Démocrate

Monsieur le Président,

Depuis des mois il n'est un secret pour personne que vous souhaitez l'anéantissement de François Bayrou et du Mouvement Démocrate qu'il a initié au lendemain des Présidentielles alors que près de 19 millions de français avaient choisi une autre proposition que l'offre d'un système binaire médiatisé à outrance.

Nous sommes environ 60 000 citoyens français à avoir choisi de nous investir dans ce Mouvement, en conscience, dans un esprit constructif, pour un projet de société qui nous semble plus à même de répondre aux besoins des générations futures. C'est notre choix. C'est notre droit. Nous ne sommes pas une secte dont François Bayrou en serait le gourou comme certains se plaisent à le laisser entendre. De telles assertions étant ridicules et insultantes pour nous, citoyens engagés. Nous sommes des femmes et des hommes responsables capables de raisonner, de réfléchir, d'agir et de nous exprimer librement.

Vous avez été élu au suffrage universel et à ce titre vous représentez l'ensemble des citoyens français qu'ils aient ou non voté pour vous, qu'ils appartiennent ou non à une formation politique fût-elle éloignée de la vôtre.

Vous vous devez de respecter leurs choix, leurs orientations politiques.

Vous êtes le garant des principes républicains et d'une nécessaire neutralité quant aux formations politiques.

Vous vous devez de nous respecter, nous citoyens actifs qui nous engageons pour la plupart pour la première fois dans vie politique, sans expérience mais avec enthousiasme et détermination. Nous ne sommes pas des militants gadgets qui se sont réveillés pour nous rendormir aussitôt. Notre engagement est mûrement réfléchi et en cela, il sera durable et solide, malgré les difficultés rencontrées.

Nous sommes en éveil et actifs!

Aussi,

Nous condamnons avec force vos méthodes pour détruire François Bayrou en cherchant à démanteler le Mouvement Démocrate.

Vous attirez habilement députés, sénateurs, et autres cadres plus soucieux de leur avenir personnel que de l'intérêt général, bafouant ainsi leurs propres convictions et les valeurs dont ils se prévalaient. On peut les comprendre, la plupart en fin de carrière, jouent leur va-tout pour tenter de sauver cette fin de carrière. C'est regrettable pour le Mouvement Démocrate, décevant pour son Président, mais profitable à terme pour l'émergence d'une vraie génération politique nouvelle qui donnera de l'oxygène à notre Pays en pleine asphyxie.

Non content d'avoir interféré dans la campagne des municipales à Pau pour poursuivre votre dessein commencé plusieurs mois plus tôt, vous prenez de votre temps et de votre énergie, vous, Président de la République, pour réunir ce mercredi 9 avril à l'Elysée (temple de la République et de tous ses citoyens), les responsables des formations politiques inféodées et soumises à votre seule volonté, avec le seul objectif de structurer et d'organiser la chute de François Bayrou, programmée il y a au moins un an. Cette réunion venant juste après une note de l'un de vos conseillers politiques listant les éléments qui pourraient fragiliser le Président du MoDem, vous ne pouviez être plus clair sur vos intentions.

N'y a-t-il pas, en France, de problèmes plus importans à régler, que ne vous persistiez à élaborer de telles stratégies visant à détruire politiquement un homme?

Les conseillers qui sont à votre service, à vous Président de la République, ne sont-ils pas payés par l'ensemble des citoyens français pour des tâches qui ne doivent relever que du seul intérêt de l'Etat ? Est-ce cohérent avec les économies que vous préconisez ?

Est-il nomal qu'un Président de la République se mêle de la « chose » politique en distillant des divisions au sein d'une formation en pleine construction ?

N'avez-vous pas dit que vous serez le Président de TOUS les français ? N'y sommes-nous pas inclus, nous adhérents du Mouvement Démocrate? Sommes-nous les ennemis de la République ? Sommes-nous des citoyens de seconde zone pour avoir choisi ce parti mené par François Bayrou?

Aujourd'hui, Monsieur Le Président, avec tout le respect que l'on doit à votre fonction, que l'on vous doit à vous, nous vous disons: « il y en a marre! ». Les français attendent de leur Président qu'il réponde à leurs problèmes et conduise les réformes pour lesquelles ils l'ont élu et non pas pour tuer le pluralisme politique qui plus est, contre un homme. Personne n'est dupe de ce genre de manoeuvres.

L'Education, le pouvoir d'achat, le mal-logement, la Santé, le développement durable, les retraites, l'Emploi, la croissance, les déficits publics, etc, etc...votre tâche est immense, ne gaspillez pas votre temps et votre énergie, ailleurs, inutilement, car nous existerons et nous nous renforcerons quoi que vous fassiez.

Même si vous n'étiez pas notre choix politique aux Présidentielles, nous ne souhaitons pas votre échec. Nous espérons, pour la France, vous voir réussir dans cette difficile mission, et ce, dans le respect de l'expression de toutes les formations politiques, y compris celle du Mouvement Démocrate incarné par François Bayrou.

Chantal PORTUESE, adhérente N° 364 , Conseillère Nationale du Mouvement Démocrate

Comité de liaison de la majorité: "réseau de cuisine politique"

François Bayrou a réprouvé mercredi le "comité de liaison" de la majorité annoncé par l'Elysée, y voyant un "réseau de cuisine politique. Ce n'est pas la fonction du président de la République d'être un animateur des partis politiques", a-t-il déclaré à la presse dans les couloirs de l'Assemblée. "La fonction du président devrait être au-dessus des partis, il ne devrait pas être un des acteurs. Le MoDem n'est pas englué dans ce réseau de cuisine politique de la majorité", a-t-il affirmé. "Les militants du MoDem sont libres et indépendants".

L'intégralité de la note de l'Elysée pour fragiliser le MoDem

Voici le contenu intégral de la note interne adressée par un de ses conseillers politiques au chef de l'Etat. Celle-ci a été rédigée avant la réunion qui s'est tenue mercredi 9 avril à l'Elysée, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, à laquelle participaient des responsables de l'UMP, du Nouveau Centre, du Parti radical, du Forum des républicains sociaux, de la Gauche moderne, des Progressistes, ainsi que Jean-Marie Cavada et Michel Mercier, en vue de constituer un "comité de liaison de la majorité présidentielle".

Votre proposition à Michel Mercier pour appartenir officiellement à la majorité présidentielle a sans doute été un déclencheur puisque le président du groupe UC du Sénat ne s'en est pas caché.

Les ministres centristes (Hervé Morin, Valérie Létard, André Santini – Christian Blanc se tient à l'écart) ont alors redoublé d'assiduité auprès des sénateurs centristes pour leur proposer une alliance plus claire au sein du Nouveau Centre. Le petit groupe prêt à le faire atteindrait aujourd'hui le tiers de l'effectif.

Depuis le lendemain des élections municipales, Michel Mercier a fait savoir à François Bayrou et Marielle de Sarnez qu'il ne les suivrait plus dans des opérations-suicides et sectaires et que c'était là sa responsabilité de trésorier à la fois de l'UDF et du MoDem.

Jean Arthuis, dans une interview au Journal du dimanche, est venu s'aligner pratiquement mot pour mot sur la position de Michel Mercier.

Thierry Cornillet, député européen centriste, que vous avez reçu, a de son côté publié un manifeste pour le Centre qui constitue à la fois une proposition et une analyse pertinente de la situation : le Nouveau Centre ne recrutera pas plus, par contre il est possible de retravailler dans le cadre de l'UDF historique sans François Bayrou.

Dans le même temps, de nombreux élus dans le Grand Ouest, maires de petites villes (Douarnenez, Concarneau, Landerneau, Quimperlé) ne s'affilient pas au Nouveau Centre mais se réclament de l'Union centriste. Pierre Méhaignerie, comme il vous l'a d'ailleurs dit, les encourage dans ce sens. S'ils ne veulent pas venir à l'UMP, il préfère qu'ils n'aillent pas non plus au Nouveau Centre.

2) Derrière ces mouvements variés, plusieurs constantes peuvent nous permettre de continuer à compter sur l'ensemble de la famille centriste pour la recherche d'une majorité au Sénat et d'une majorité au Congrès.

Michel Mercier souhaite sincèrement être ministre et reste très intéressé par la possibilité pour un parlementaire de retrouver son siège directement, comme l'avant-projet de loi constitutionnelle le prévoit.

Jean Arthuis veut conserver la présidence de la commission des finances en septembre prochain.

Pierre Méhaignerie veut rester la référence centriste au sein de l'UMP.

Enfin, il est clair qu'à quelques semaines du versement aux partis politiques de la dotation publique de l'Etat, les sénateurs centristes et de nombreux élus locaux ne veulent plus en faire bénéficier François Bayrou et Marielle de Sarnez, sans pour autant apporter tout cela au Nouveau Centre.

En conclusion, il est possible dans les semaines qui viennent que les UDF centristes historiques récupèrent même matériellement le siège du parti et tous les actifs qui y sont, lesquels appartiennent toujours formellement à l'UDF. Nous nous retrouverions alors avec un parti centriste supplémentaire (l'ancienne UDF) entre le Nouveau Centre et le MoDem.

3) Il est clair que, depuis plusieurs semaines, cette analyse a été faite par Jean-Louis Borloo et son secrétaire général, Laurent Hénart. Le ministre d'Etat multiplie les entretiens et les déjeuners avec l'ensemble de cette mouvance et tente, en vain jusque-là, de la fédérer à son profit.

Dans ce contexte, la réunion que vous présidez [mercredi 9 avril] avec la majorité présidentielle n'en est que plus opportune.

9 avr. 2008

Pas de commentaire

Jean Arthuis, Sénateur de la Mayenne

4 avr. 2008

Pas de commentaire


La nouvelle équipe municipale.

Beethoven était sourd


Le " Mosquito ", ce boitier à ultrasons, répulsifs antijeunes commercialisé en France sous le nom de Beethoven, est une monstruosité technologique et morale. Son principe même est insupportable et doit être condamné sans l'ombre d'une tergiversation … on se doit de fustiger une approche réduisant "à des solutions mécaniques la résolution de problèmes de relations entre personnes et voisins" comme le dit la Ministre.

N’est ce pas là une version un peu trop simpliste de la réalité …

Une de mes voisines, d’un certain age, a cette chance la … elle habite au RDC de la Cité Parat au Bas pays et n’entends plus très bien. Elle a cette chance la parce que son hall d’immeuble est le point de rendez-vous, nocturne notamment, de beaucoup de jeunes du quartier. Ils discutent, s’engueulent, se chambrent, écoutent de la musique et se nourrissent là, en oubliant souvent de jeter les détritus. Les autres locataires de ce RDC sont aussi des personnes âgées dont la foi et la persévérance leurs permettent de supporter certaines soirées agitées.

Et pourtant, ces jeunes ouvrent et tiennent la porte au personne qui entre dans l’immeuble, disent bonjour, au revoir et merci … et pourtant, on se salue lorsque l’on se croise dans le quartier, nous ne sommes pas des familiers mais on ne s’ignore pas, mes voisines discutent normalement avec eux, les engueulent souvent lorsqu’ils dépassent les limites du supportable … et pourtant, quoi qu’il en soit, ils sont toujours là, « à tenir le mur », « à rouiller », « à compter les gouttes ».

Il ne faut pas se contenter dans cette affaire de la seule indignation morale, certes nécessaire mais insuffisante.

Il faut s'interroger sur le pourquoi de l'apparition d'anti-répulsif ou de boîtier antijeune dans nos sociétés modernes.

Le plus simple serait de dire que ceux qui y recourent sont de sinistres fachos et que les populations qui valident ces méthodes barbares n'ont que de la haine au fond du cœur.

Lorsque Fadela Amara et Christine Boutin, pour une fois, sur la même longueur d’ondes, assurent que " notre société dispose de suffisamment de moyens de médiation et de dialogue au travers des élus, des associations, des maisons pour les jeunes, des éducateurs et des forces de police de terrain pour pouvoir résoudre les problèmes de simple voisinage ou de bruit autrement que par des boîtiers à ultrasons ", on peut craindre qu'à force d'empoigner les problèmes en fermant les yeux (pour rester polis), on risque fort de laisser des pans entiers de nos sociétés à la merci de fortes dérégulations sociales.

Assez de leçons aux habitants des quartiers populaires !

Pensons aux personnes qui vivent au pied d'immeubles, pensons à celles qui ne dorment pas, ne chantons pas comme d'habitude la douce rengaine d'une présence autoritaire des pouvoirs publics dans certains quartiers, version idéalisée qu'aucun directeur d'équipement n'oserait défendre.

Le " Mosquito " comble un vide terriblement angoissant, celui de nos rapports avec certains jeunes, leurs incivilités, leur manque de respect, leur jusqu'au boutisme.

Beethoven était sourd , que ne le soit pas nos élites !

3 avr. 2008

De la laicité, encore et toujours


Lors de son discours d’investiture, dont nous prenons connaissance dans le N° spécial du Journal de Romainville distribué ces derniers jours dans les boites aux lettres, Madame le Maire proclame que la laïcité est « une exigence républicaine, née de notre histoire, celle d’un peuple de gauche » .

Historiquement, la laïcité s'est construite en France contre l'influence de l'Église catholique, le cléricalisme. Mais, ce combat a été partagé au-delà de ce que l’on peut nommer comme la gauche, c’était avant tout un combat républicain.

La laïcité, une valeur de gauche ou de droite ? Aujourd’hui, c'est de plus en plus compliqué.

la question fait conflit à gauche comme à droite. la laïcité transcende les clivages politiques traditionnels.

Rien d'étonnant à cela puisqu'elle est un principe de droit politique qui vise le peuple tout entier. Elle propose un ordre politique et sociétal de concorde, d'équilibre, d'égalité entre tous, quels que soient les options spirituelles ou les choix idéologiques de chacun".

La laïcité est le centre même de la démocratie française, disait François Bayrou. Elle est le patrimoine commun de principes et de convictions qui fait le ciment et l’essence de notre civilisation singulière, au-delà des religions et des histoires différentes.

Tous les partis sont aujourd'hui traversés par des courants contraires sur la question de la laïcité. Les uns à l’UMP voient d'un mauvais œil l'apologie du modèle anglo-saxon, de la discrimination positive, d'une gestion communautariste et religieuse des conflits, voire la complaisance à l'égard des sectes du Président de la République qui les appelle les « nouveaux mouvements spirituels ». Les autres au Parti Socialiste s'arrachent les cheveux à écouter les discours ponctués d’ « ordre juste » (une expression empruntée à Benoit XVI), de morale de Ségolène Royal, et désespèrent de voir le peu de cas que celle-ci a fait de la laïcité dont elle donne d'ailleurs une définition des plus restrictives : "La vraie notion de la laïcité, ce n'est pas le refus des religions, mais le respect de toutes les religions et de ceux qui les pratiquent."

L‘accolade entre José Bové et Tariq Ramadan au Forum social européen 2003 a sonné symboliquement le début de l’alliance surprenante entre une partie de la gauche et des mouvements islamistes. Le « néo-laïque » apparu sous le label « laïcité ouverte » est une figure tourmentée, authentiquement laïque lorsqu'il est confronté à un intégrisme de droite ou du Nord et étonnamment communautariste lorsqu'il est confronté à un totalitarisme du Sud. Toute l'extrême gauche française est traversée aujourd'hui par cette schizophrénie.

Une vraie fracture est née au sein même des partis entre une gauche antitotalitaire, attachée aux principes universalistes, aux droits de l'Homme, et une gauche tiers-mondiste, alter-mondialiste et adepte du relativisme culturel

Faisons de cette question primordiale, « cette antique et salutaire séparation de l'Église et de l'État, qui était la sagesse de nos pères », un combat républicain et affirmons avec Victor Hugo que nous voulons ensemble « l'État laïque, purement laïque, exclusivement laïque ».

2 avr. 2008

Mono ... prix !

C'est donc fait, la Ville a cédé pour 2,4 millions à une société immobilière la parcelle qui comprend actuellement le gymnase Jules Vallès et le logement de fonction du gardien de l'école Vaillant couturier.

A cette emplacement, sera construit un ensemble de commerce et d'habitation. Différentes enseignes devraient s'installer là dont Monoprix.

Ainsi, nos élus auront constamment sous les yeux, l'enseigne dont nous apprécions le slogan et dont nous sommes convaincus qu'il saura les inspirer " Que fait-on pour vous, aujourd'hui?".