23 mars 2011

Pour un vote républicain contre le FN

Le président du Mouvement démocrate, François Bayrou, a appelé lundi les électeurs à "un vote républicain" dimanche contre le FN dont, dit-il, "les idées sont dangereuses pour le pays".

"Deux Français sur trois ont choisi de manifester d'une façon ou d'une autre leur défiance à l'égard du système traditionnel", a estimé François Bayrou auprès de l'AFP à propos des résultats du premier tour des cantonales.

"Si l'on additionne les abstentionnistes, le vote d'extrême-droite et celui d'extrême-gauche, on arrive à 70 pour cent de refus du système politique traditionnel français", a-t-il fait valoir.

"Évidemment, les scores de l'extrême-droite sont le plus grand indice de la frustration d'un certain nombre de Français, même si cette frustration conduit à une impasse", a-t-il souligné.

Pour le leader centriste, "face à la situation créée et en cas de duel impliquant le FN au second tour, il faut des choix nets et tranchés". "Pour nous, ce choix sera celui du vote républicain", a-t-il annoncé en expliquant ne pas parler volontairement de "front républicain" car, dit-il, "cette expression pourrait laisser croire à la création d'alliances, d'ententes qui pourraient être mal vécues par certains électeurs".

"Le vote républicain signifie le refus des Français d'avoir la moindre complaisance à l'égard de l'extrême droite dont toutes les idées sont dangereuses pour le pays", a-t-il conclu.

Les 400 candidats du Mouvement Démocrate ont de leur côté recueilli 13,87 pour cent des voix dans les cantons où ils étaient présents. Huit d'entre eux sont élus dès le premier tour, soixante-dix sont qualifiés pour le second tour qui se tiendra dimanche 27 mars.

21 mars 2011

Coup de gueule de Printemps


« 56 % » d’abstention. Ceci, pour 2021 cantons en ce mois de Mars 2011. Tout est dit non ?

Le Parti Socialiste fanfaronne donc en ce lundi 21 mars 2011 avec ses « 25 % » qui viennent uniquement des « 44 % » de votants ! Grosse nuance non ?

A L’UMP ce n’est pas mieux. Elle affiche un « 17 % » avec les mêmes bases.

Ensuite le Front National est ses « 15 % ». Lui-même peine car si, il avait engrangé une grosse partie des insatisfaits Français, il aurait dû avec l’ensemble de ses candidats être bien plus haut.

Enfin, le Front de gauche et en particulier le Parti de gauche de Jean-Luc MELENCHON qui atteint les « 10 % » !

Voilà en ce lundi matin, jour du printemps 2011, où sont les politiques Français avec leurs 44 % de votants sur seulement 2021 cantons ! Youpi, c’est la fête claironne l’ensemble des partis, nous avons tous gagnés. Fumisterie oui !

C’est un échec cuisant pour la classe politique Française dans son entier. Avec aussi peu de votants, ils peuvent bien vouloir nous faire avaler des couleuvres, on peut constater que plus rien ne fonctionne avec les « 56 % » restants !

Car, même en se cadrant avec les fameux 2021 cantons, il n’en reste pas moins qu’il manque 56 % de votes ! Et c’est bien là où se situe la protestation réelle pas ailleurs. Il ne suffit pas de surfer comme le Front National sur les vagues que génère l’actuel gouvernement pour faire venir à eux ces 56 % !

Election après élection, on constate une mobilisation pour l’abstention ou le vote blanc. C’est bien la preuve que l’offre politique en France n’est pas en réponse aux vœux de nos compatriotes tous confondus.

En agitant le hochet Font National comme le fait le Parti Socialiste (depuis des décennies), il y a fort à parier que l’abstention a de très beaux jours devant elle. Les Français ne marchent plus dans la tactique des deux principaux partis que sont le Parti Socialiste et l’UMP, c’est flagrant.

On assiste à la fin d’un cycle, qu’heureusement les Français maîtrisent parfaitement. Ce qui est affligeant, c’est d’entendre et de voir une fois de plus que les professionnels de la politique ne le voient pas mais qu’en plus ils essayent de sauver leurs peaux en se voilant la face. C’est le pis de ce qui peut arriver à la France !

Faute de renouvellement politique réel, faute d’ouvrir les cantons, les régions, les assemblées aux accès à tous les partis légaux afin de générer une dynamique politique volontariste pour l’ensemble du pays, nous retrouverons systématiquement le même constat, les électeurs iront à la pêche le dimanche.

Il est temps, grand temps, plus que temps que l’offre politique française devienne à l’image de ce que le peuple veut à savoir ; « des programmes clairs, des élus nouveaux, des consensus multipartis qui permettent à la nation de reprendre une dynamique volontaire, entreprenante, solidaire et égalitaire pour chaque français ».

L’UMP en faisant les yeux doux au Front National se goure. Le Parti Socialiste en agitant son sempiternel hochet FN se goure aussi. En rejetant, en diabolisant parfois le FN et les autres partis, on ne fait qu’agrandir l’incompréhension entre les politiques classiques usés jusqu’à la corde et les abstentionnistes de France qui eux attendent des solutions, des actes réels pour leurs quotidiens, leurs familles.

Il risque fort, qu’après les déclarations habituelles des partis classiques après ce premier tour des cantonales 2011, le deuxième tour de ces cantonales vienne encore appuyer plus fort le fossé entre les élus et le peuple. On verra…



Se gouverner et être gouverné en démocratie

Au lendemain, d'une élection ou le taux d'abstention dans le département et à Romainville avoisine les 70 %, Pierre Manent, directeur d'étude à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), développera le thème "Se gouverner et être gouverné en démocratie", le mercredi 30 mars de 19h à 20h30, au siège du Mouvement Démocrate.

Les démocraties européennes ont un défi majeur à relever : il leur faut retrouver leur capacité d’action, sur elles-mêmes et sur le monde.
Pour se gouverner, ne faut-il pas d’abord être bien gouverné ? Pierre Manent nous aide à renouer avec la question centrale de la philosophie politique : celle du bon gouvernement.

L’entrée est libre, et ouverte à vos amis intéressés par le sujet. Venez nombreux !

13 mars 2011

Profession de foi

Beaucoup de gens s'émeuvent de ne pas avoir reçu ma profession de foi dans le courrier officiel.

Il y a plusieurs explications à cela.

Tout d'abord un problème de temps. En effet j'ai eu la certitude de me présenter seulement le dimanche 27 février et le dépôt de ces documents devait être réalisé le mercredi suivant. Il aurait donc été difficile de rédiger et d'imprimer en temps voulu quelque chose de sérieux.

Deuxièmement, un problème économique. Même si je suis adhérent d'un grand parti, les moyens sont faibles et c'est donc mes deniers personnels qui sont engagés. C'est le paradoxe local ou un grand parti a de petit moyens et un micro parti de grand moyens!

Troisièmement, quelques problèmes personnels m'ont empêché d'être entièrement disponible.

De plus, l'exercice qui consiste à pondre un texte ressassant des banalités et des lieux communs ne m'inspire guère. Toutes ces promesses, ces propos convenus qui partiront à la poubelle sitôt lus (s'il le sont) m'ennuient. J'en ai trouvé un dans ma boite à lettre qui ressemblait à la couverture d'un magazine people, quant au fond il est affligeant...

Je n'ai pas la prétention de ces hommes politique qui ont un avis sur tout à tout moment. Si je suis élu conseiller général je ferais comme j'ai toujours fait je prendrais les dossiers qui me semblent dignes d'intérêt et j'approfondirais la question pour me faire un avis, comme je l'ai fait pour la pompe à ordures par exemple.

Parmi ceux-ci c'est bien évidement ceux qui traitent d'économie ou de gaspillage d'énergie, (formation de thermicien oblige) qui me tentent le plus.

J'invite donc ceux qui me soutiennent à faire marcher le bouche à oreille et le clavier à écran.

Merci d'avance

François DELBOSC

10 mars 2011

Indemnités

Alors que d'ordinaire cette élection désignait un conseiller général pour 6 ans, cette fois il s'agit d'un mandat de 3 ans, car, dans 3 ans la réforme des collectivités territoriales prévoit la création d'un conseiller territorial siégeant tout à la fois à la région et au département.

Certains se sont écriés bien vite ... tant mieux se seront des indemnités en moins !

Détrompez-vous, bonnes gens, les indemnités du nouveau conseiller territoriale seront supérieures à celle du conseiller régional actuel (d'environ 30%)!