31 mars 2015

Conseil départemental - séance d'installation


Le MoDem 93 compte un élu au Conseil départemental de Seine-Saint-Denis.

La séance d’installation (publique) du nouveau Conseil départemental aura lieu jeudi 2 avril à 9h30 à l’Hôtel du Département à Bobigny 

Venez nombreux soutenir notre nouvel élu qui aura le privilège d’installer la nouvelle assemblée en tant que doyen d’âge.

30 mars 2015

Bravo Yvon!

 

Martine Valleton, maire de Villepinte, et  Yvon Kergoat, ancien adjoint à Sevran, enlève la victoire d’un cheveu sur le canton de Sevran-Villepinte. Seules trente et une petites voix séparent le binôme UMP- MoDem du tandem PS-EELV.

Yvon sera le seul élu MoDem au conseil départemental de Seine-Saint-Denis ... il était aussi le seul candidat de notre formation.

La France des départements change de couleur

La France des départements, c'était 61 départements présidés par la gauche et 40 par la droite. A l'issue du second tour des élections ce 29 mars, la proportion s'est inversée. Ce sont 66 départements qui devraient être présidés par la droite et le centre et 33 par la gauche. Soit 25 départements qui basculent. 

Un électeur sur deux n'est pas allé voté. D'après une totalisation encore provisoire, l'abstention s'est élevée à 50,01% des inscrits. Une abstention forte qui, sans atteindre le record des cantonales de 2011 (55,29% au second tour), a évidemment pesé dans ce scrutin et notamment sur le mauvais score de la gauche. D'autant plus que ce taux apparaît légèrement supérieur à celui de dimanche dernier (49,83%), alors que la gauche cette fois rassemblée tablait sur un sursaut de ses électeurs pour éviter la perte de plus de la moitié des 61 départements qu'elle présidait.

La gauche a limité la casse dimanche en Ile-de-France, en conservant la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne au second tour des départementales, mais en subissant un revers particulièrement symbolique en Essonne, terre d'élection du Premier ministre Manuel Valls.

En Seine-Saint-Denis en revanche, "le rassemblement de la gauche" lui a permis de "résister", et de conserver 12 cantons contre 9 à l'UMP-UDI, a applaudi le président PS de l'Assemblée nationale Claude Bartolone, président du Conseil général de Seine-Saint-Denis de 2008 à 2012. Les élections n'ont en tout cas guère mobilisé, avec un taux de participation exceptionnellement faible de 34,15%.

Après les municipales, les européennes et les sénatoriales, ce scrutin marque la quatrième défaite consécutive de l'exécutif dans un scrutin intermédiaire. Les regards seront maintenant tournés vers les régionales de décembre.

Ce deuxième tour sera suivi d'un troisième jeudi, lorsque les conseillers départementaux fraîchement élus éliront leurs présidents, un processus épineux là où les majorités sont relatives ou incertaines, mais aussi là où des "primaires" pourraient préalablement s'imposer lorsque deux voire trois personnalités de droite briguent la présidence. 

Reste aussi à savoir, à l'heure où le nouveau mode de scrutin conduit à une entrée en force des femmes dans les assemblées départementales, combien de départements pourraient être présidés par des femmes.

Reste, surtout, à observer comment les changements de majorités viendront infléchir les politiques publiques départementales... dont on a bien peu entendu parler ces derniers jours !

Localtis.info
C. Mallet, avec AFP

11 mars 2015

Elections départementales 22 et 29 mars 2015


 Notre département est le témoin élections après élections de la guerre au sein de la gauche  : PS contre PC, PC contre PS… pour quel résultat ? Une guerre intestine et stérile qui mobilise toutes les énergies.

Alors que les 1,5 millions d’habitants de Seine-Saint-Denis ont des attentes précises : redressement des comptes du département, arrêt des hausses de fiscalité, définition d’un objectif clair pour l’éducation, allocation de budget pour l’entretien de la voirie, tarification des transports en commun révisée, relance de la politique de la petite enfance, mise en place d’un plan de développement durable…

La gestion de la gauche doit être sanctionnée.

La tentation du vote extrême peut paraître aux yeux de certains électeurs de Seine Saint-Denis, comme LA solution. Nous leur demandons de bien réfléchir, de bien analyser les propositions et leurs conséquences : repli sur soi, sortie de l’euro, isolement de la France etc.

Le Mouvement Démocrate ne peut s’y résoudre. Et comme le Gouvernement ne fonctionne que par prise de conscience au gré des échéances électorales, le MoDem prendra ses responsabilités pour les élections départementales de mars 2015, pour que notre département change de majorité.

Sur notre canton (Bagnolet - Les Lilas - Romainville), nous appelons à voter pour les candidats de la droite et du centre, Caroline Tayeb et Florian Favier-Wagennar . 




4 mars 2015

Une petite journée dans la vie d'un ​écoutant​ du ​115​ de Seine St Denis

A lire

http://www.lemonde.fr/societe/visuel/2015/02/12/en-seine-saint-denis-le-115-a-bout-de-souffle_4575339_3224.html

A l’hôtel Paladin de Romainville


La ministre du logement Sylvia Pinel a annoncé, le 3 février, un plan triennal de réduction des nuitées hôtelières pour l’hébergement d’urgence, avec la création de 13 000 places dans des dispositifs alternatifs. 105 millions d’euros seraient ainsi basculés du financement des chambres d’hôtel, qui permettent aux enseignes de réaliser de confortables marges parfois au détriment du confort des locataires, vers ces nouveaux hébergements.

A Romainville (Seine-Saint-Denis), le photographe Camille Millerand a photographié le Paladin Confort Hôtel, qui dispose de 115 places dédiées à l’hébergement d’urgence. Le SAMU social paie 16 euros par personne au propriétaire de l’établissement. Les besoins du SAMU représentent 15 % des nuitées payées en Ile-de-France, toutes étoiles confondues.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/portfolio/2015/03/02/a-l-hotel-paladin-de-romainville-115-places-pour-l-hebergement-d-urgence_4585967_3224.html#3ZxiJ1MagThX2WhB.99

2 mars 2015

Conseil municipal du 25 février 2015 - Débat d'orientation budgétaire


Intervention de Serge Bardin - Conseiller municipal Mouvement Démocrate


Le débat sur les orientations budgétaires que nous ouvrons ce soir constitue la première étape de l'adoption du budget communal, moment clé de la vie municipale. 
 
Ce débat ne doit pas être qu'une étape obligée, une simple formalité administrative. Il peut être un temps véritable de discussion sur les priorités et les évolutions de la situation financière de la collectivité.  Il peut être un outil pédagogique aussi bien pour les élus que pour tous les citoyens. 

Pour cela, un effort sur le contenu et sur la communication des documents doit être fait pour rendre plus lisible l'information budgétaire, pour la partager et nous permettre d'être en mesure de confronter nos accords et nos désaccords sur la gestion et les priorités budgétaires que la municipalité engagera pour l'année. 

Le document que vous nous présentez aurait pu gagner en clarté sur les analyses budgétaires, offrir plus de mise en perspectives avec les politiques municipales, venter votre politique, voire nous convaincre de la justesse de vos choix. Il n'en est rien!   
 
Le niveau de la dette française atteint un niveau record en 2014 dépassant le seuil des 2000 milliards d'Euros pour atteindre 95% du PIB. 
En 2015, la dette de la France avoisinera 100 % du PIB. 
La dette publique représente aujourd'hui plus de 30 000 euros par français. 
La charge de remboursement des intérêts pèse sérieusement sur les finances publiques. 
Le niveau de la dette française place notre pays dans une zone dangereuse et à un niveau supérieur à celui des autres pays de la zone euro. 

Les administrations publiques locales participent pour 21 % de la dépense publique. Leur déficit est en progression. Parallèlement elle contribue partiellement au déficit de l'état par les transferts de dotation aux collectivités locales qui leurs sont versés. 

 Les collectivités doivent prendre part à l'effort global de redressement, étant dit qu'il s'agit de trouver un juste équilibre sur le montant de l'effort demandé aux collectivités et de prendre en compte notamment les dépenses contraintes imposées aux collectivités par l'état, toujours plus nombreuses comme le coût de la réforme des rythmes scolaires dont vous ne nous parlez pas dans votre document. 
 
Pas plus que vous ne nous parlez pas du budget non garanti à 'équilibre de la communauté d'agglomération Est Ensemble et sur les efforts que nos villes vont devoir entreprendre, ou de la création de la métropole du grand Paris et des effets contre-péréquateurs. 

Vous nous présentez les deux ratios clés de la Santé financière de la collectivité :  
- L’épargne Brute ou capacité d'autofinancement 
- La capacité de désendettement 

Ces ratios doivent être appréciés en tendance. 

L’épargne brute, s'est à dire la différence entre les recettes et les dépenses de fonctionnement restent, dites-vous, à un niveau très élevé malgré une baisse de 400 000 euros et des recettes exceptionnelles constatées. 
 L’épargne brute conditionne la capacité d'investissement de la collectivité.
 
La baisse des dotations de fonctionnements estimées à 700000 euros pour 2015 ne sera pas couverte à cette hauteur par la péréquation, quoi que vous en disiez. Il nous faut donc être vigilant. 

Un effort nécessaire sur la section de fonctionnement permet de dégager de l’épargne brute supplémentaire. 

Le second ratio, la capacité de désendettement, permet d'identifier l'endettement de la collectivité. Plus que la valeur de ce seuil, il faut voir son évolution. Une dégradation rapide et il peut être difficile d'inverser la tendance. 

La projection graphique présentée flirte avec le seuil de vigilance dans les années à venir. Il est paradoxalement plus dangereux d'avoir une capacité de désendettement en progression que d'avoir une capacité élevée mais stabilisée. 

Vous concluez en disant que le budget 2015 sera construit avec comme objectif principal de maitriser les dépenses de fonctionnement, ce qui veut dire pour vous, d'en maitriser la hausse. 
Il conviendrait d'avoir pour objectif le désendettement généralisé en baissant les dépenses de fonctionnement mais aussi en réduisant l'endettement, en se consacrant seulement sur les investissements contraints. 

Par ce souci de désendettement, nous revendiquons ici non pas une politique d'austérité mais une politique de responsabilité. 

Conseil municipal du 25 février 2015 - modification du Plan local d'urbanisme

Intrevention de F. Favier-Wagenaar - Conseiller municipal Groupe UMP-UDI-MoDem : (extrait)

Il nous est demandé une 6ème modification du Plan Local d’Urbanisme. Une 6ème depuis 2009 soit une par an ... et une 7ème serait bientôt à l’ordre du jour !

Le PLU est un document évolutif qui s’adapte aux modifications législatives et réglementaires et s’inscrit dans un projet de territoire. Nous sommes d’accord pour qu’un document d’urbanisme « vive ». Néanmoins, la sécurité juridique tant pour les investisseurs que pour les habitants demande une stabilité minimale des règles d’urbanisme.

Les habitants qui s’installent dans un quartier en fonction d’un environnement social et paysager donné peuvent légitimement attendre que cet environnement ne soit pas remis en cause perpétuellement.

La loi donne des garanties procédurales pour assurer cette sécurité juridique. La ville peut aussi s’engager dans des démarches de concertation et de participation du public.

Sur ce point, Madame le Maire, force est de constater que vos pratiques sont très loin du compte.

Le magasine municipal a beau titrer des articles « Repenser la ville avec ses habitants », animer des réunions publiques afin d’informer les habitants, recueillir leur avis et les faire participer à la construction de leur ville etc… Les réunions ne sont que trop souvent l’occasion de mettre les riverains devant le fait accompli en leur présentant des programmes immobiliers déjà ficelés, quand il ne s’agit pas, tout bonnement, de pré-vendre les dits programmes. (...)