20 déc. 2010

Liberté, j'écris ton nom.


J'apprends en consultant l'excellent blog des Grands champs (Maurice si tu me lis ...) que notre commune se verra gratifiée de 3 stations Autolib. N'ayant pu participer à Velib pour des raisons réglementaires, nous pouvons nous engager pour ce projet de voiture en libre service.
Je voudrais vous faire part des premières réflexions que m'inspirent les quelques lectures faites à ce sujet. Tout d"abord selon la ville de Paris il s'agit d'un réseau de 1000 stations et de 3000 autos soit 3 par station (donc 9 pour Romainville).

L'expérience Vélib a mis en évidence 2 difficultés à ce genre de service.

Tout d'abord il est difficile voir impossible de garantir que l'utilisateur trouvera un engin au moment ou il le souhaite. C'est déjà le cas pour les vélos ce le sera encore plus pour les voitures. Cet inconvénient ne permet pas une utilisation systématique et programmée du système mais seulement une utilisation opportuniste. Il est probable que le service fonctionne donc par réservation.
L'autre difficulté mise en évidence par Vélib est que, en particulier en banlieue, les trajets utilisés vont souvent dans un seul sens. Par exemple, pour les vélos, du haut vers le bas et beaucoup moins du bas vers le haut, vers le métro et moins à partir du métro. Par exemple pour notre commune, le matin on trouvera aisément 9 personnes pour prendre la voiture vers Paris, mais qui en rapportera sur Romainville ? A l'inverse, supposons que 20 Romainvillois chanceux trouvent un véhicule pour rentrer le soir , pourront-ils les garer et faire recharger ?

Souhaitons bien du plaisir au gestionnaire du réseau

F DELBOSC

14 déc. 2010

Du provisoire

Le Conseil communautaire d’Est Ensemble est convoqué ce soir, 14 décembre 2010 pour entériner la « convention provisoire » qui va devoir être conclue avant le terme d’une procédure qui va durer plus de trois mois, peut-être six, sait-on jamais, temps nécessaire à l’adhésion « réelle » au Sedif.

Ce projet de « convention provisoire », hier encore réputée impossible, en révèle des belles : risques juridiques d’invalidation de la procédure, nouveaux tarifs exorbitants…

T Zen


Le Conseil d’administration du STIF réuni le 8 décembre dernier, a approuvé à l’unanimité le projet de création de la ligne 3 du T Zen (sur l’ex-RN3) ainsi que les modalités d’une première concertation du public sur le projet.

Cette nouvelle ligne reliera directement Paris (stations T3 Porte de Pantin ou Ladoumègue) à Pavillons-sous-bois (interconnexion avec le T4 à la gare de Gargan) en 30 minutes. Située sur l’ex RN-3, cette ligne, qui emprunte 60% de l’itinéraire de l’actuelle ligne de bus 147, assurera un maillage important avec le réseau existant et futur: T3 prolongé et ligne 5 du métro à Pantin, T1 à Noisy-le-Sec, T4 à Livry-Gargan, RER E, B et tangentielle nord. Elle comprendra une vingtaine de stations soit en moyenne une toutes les 550 mètres. Une dizaine au moins sera en correspondance, principalement avec le métro 5, les tramways T1, T3 et T4.

La ZAC de l’Horloge (voir à ce sujet la présentation proposée lors du dernier atelier urbain) sera desservie par ce moyen de transport.

13 déc. 2010

Alliance centriste


Laurent Rivoire (Nouveau Centre), 47 ans, a remporté dimanche soir l’élection municipale partielle de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). Sa liste, qui avait fusionné avec celle de l’UMP après le premier tour, a obtenu 54,7 % des voix contre 45,3% à celle de Gilles Garnier (PC). Quelque 40 % des électeurs se sont déplacés ce dimanche, soit 3,5 % de plus que la semaine dernière.

Deux ans et demi après avoir perdu la ville, la droite reconquiert donc Noisy-le-Sec avec le fils de Nicole Rivoire, qui fut maire de 2003 à 2008. L’élection municipale partielle avait été provoquée par les démissions successives des Verts et des communistes, en conflit avec la maire socialiste Alda Pereira-Lemaître. Celle-ci, arrivée en troisième position à l’issue du premier tour, figurait sur la liste d’union de la gauche du second tour.

7 déc. 2010

Quartier Tic Tac


Des carrières de gypse à Roussel Uclaf, le quartier du Bas-pays a toujours été le territoire lésé des intérêts communaux. On a toujours admis là ce que l'on aurait jamais accepté ailleurs.

Hier soi encore, au cours de l'atelier urbain consacré à la ZAC de l'horloge, on apprenait que les sondages effectués dans les anciennes carrières dans le cadre de l'aménagement de la base de loisirs de la corniche des forts avaient dévoilés que le sous sol était truffé de déchets mécaniques et chimiques d'une ampleur telle que la dépollution serait estimé à près de 50 M€ (jolie cadeau fait à la Région).

Qu'en sera-t-il cette fois-ci de ce projet (enfin) ambitieux de réappropriation du territoire de l'Ourcq face aux impératifs de développement de Biocitech et sa logique industrielle?

Faut-il craindre encore une fois que le Bas-pays prouve qu'il n'est jamais facile, n'en déplaise au fils Lotti, Monsieur "je ne ferais pas un long discours sur moi-même", de concilier développement industriel et quartier de vie?

La présence importante hier soir des dirigeants du site de Biocitiech et de Sanofi-Aventis (presque autant que d'habitant des Bas-pays) nous appelle à la vigilance.




6 déc. 2010

ZAC de l'horloge


Ce soir, à 19h à l'Espace Brel aux Bas-pays, se déroule un atelier urbain concernant la zone d'aménagement concerté (ZAC) de l'horloge (l’horloge de Roussel Uclaf qui pourrait donner son nom au quartier ! ).

Cet atelier urbain donne le départ de l'enquête publique au cours de laquelle le public (habitants, associations, acteurs économiques ou simple citoyen) est invité à donner son avis sur le projet d’aménagement préparé.


L'Espace Brel accueille, du 6 décembre 2010 au 7 janvier 2011, une exposition sur les orientations découlant de la définition du projet par l’architecte de la ZAC de l’Horloge et les propositions d’adaptations réglementaires.

2 déc. 2010

APPEL A TÉMOIGNAGES - Bondy Autrement

L'accès très encadré à la séance publique du conseil communautaire au palais des fêtes de Romainville soulèvent de nombreuses questions sur le professionnalisme de ces agents de sécurité et sur le cadre légal de leur intervention (notamment sur les fouilles corporelles exigées pour entrer dans la salle).

Un courrier a été adressé dès demain au préfet de Seine-Saint-Denis lui demandant des précisions sur le respect des dispositions encadrant les activités des sociétés de sécurité privée (Loi n°83-629 du 12 juillet 1983).

Bondy autrement souhaite recueillir vos témoignages (qui ne seront bien sûr utilisés qu’avec l’accord de celles et ceux qui voudront bien répondre) afin de compléter leur dossier.

Questions (non exhaustives) :

* Avez-vous des indications sur l’identité de cette société, le nombre des agents, les consignes qui leur ont été données ?

* Avez-vous été tutoyé, insulté, malmené ?

* Avez-vous été témoin, victime de coups, avec quelle gravité ?

* Vous a-t-on refusé de filmer, d’enregistrer, de vous déplacer dans la salle, de vous exprimer ?...

* Si vous avez été fouillé au corps, si vos sacs ont été fouillés : quelles justifications vous ont été données ?

* Avez-vous refusé ces fouilles et tenté d’entrer dans la salle, que s’est-il passé alors ?

* Avez-vous constaté la présence d’un officier de police judiciaire, d’agent(s) de la police nationale ou municipale, ou tout autre représentant de l’Etat ?

Ces agents de sécurité travaillent dans des conditions difficiles et n’ont fait que ce qu’ont leur a demandé. Il n’en reste pas moins que les libertés publiques ont été gravement entravées et qu’il convient de s’assurer que le cadre légal a bien été respecté.

N’hésitez pas à transférer ce message à toute personne présente hier soir.

Vous remerciant par avance d’envoyer vos témoignages précis sur : bondyautrement@gmail.com

1 déc. 2010

Déplorable !

Issue prévisible, par 55 voix (UMP, PS, MODEM, PC (Bobigny et Le Pré-Saint-Gervais) pour et 36 contre (Ecologie et citoyenneté, Alter-agglo93, le Parti de gauche et une majorité du PC), l’adhésion de l’agglomération Est ensemble au Sédif.

Jusqu’au bout, on regrettera la façon dont les débats ont été menés par la majorité socialiste.

Hier soir, encore, l’assemblée s’est tenue dans un climat détestable sous la protection d’une cinquantaine de vigiles et de barrières séparant les conseillers du public.

La conseillère Modem, Carole Brevière, a voté pour la poursuite d'études relatives à la construction d'une régie publique de l'eau potable et pour l’adhésion d’Est ensemble au Sédif.