27 déc. 2007

Le nouveau centre de traitement des déchets du SYCTOM - On ouvre le débat !



L’actuel centre multifilière du SYCTOM de l’Agglomération parisienne à Romainville comprend un centre de transfert des ordures ménagères et une unité de tri des collectes sélectives et des objets encombrants.

Le projet prévoit la reconstruction du centre et la réalisation sur le site d’un centre de tri-méthanisation de la fraction fermentescible des ordures ménagères et d’un centre de tri des collectes sélectives.
L’aménagement du futur centre à Romainville s’accompagne de la création d’un port urbain de fret à Bobigny.
Ce port, relié au centre de Romainville par un tunnel qui sera creusé sous la RN 3, accueillera en outre un centre de pré-tri et transfert fluvial d’objets encombrants.

Le nouveau centre d’une hauteur maximale de 21 mètres comprendra :
  • une unité de tri des collectes sélectives multi-matériaux d’une capacité de 30 000 t/an
  • une unité de tri/méthanisation
    de 322 500 t/an, composées de
    315 000 t/an d’ordures ménagères résiduelles et de 7 500 t/an de refus de tri des collectes sélectives multi-matériaux

Vous ne savez rien de ce projet, vous souhaitez vous informer, nous ouvrons le débat ...

Gauche non citoyenne

Quelle soit en comité ou en mouvement, la « gauche » municipale s’est désavouée en ne renouvelant pas les conseils de quartier l’année prochaine.

La participation de tous au débat local est une exigence de la démocratie moderne que les dernières équipes municipales n’ont pas su relever.

Alors que la loi ne l’exigeait pas pour les communes de la taille de Romainville, l'institution de conseils de quartier à Romainville était une des propositions de la « Gauche citoyenne » en 2001.

Les premières réunions avaient créé un enthousiasme chez beaucoup d’entre nous, au-delà des sympathisant du Comité citoyen car, il faut le dire, les conseils de quartier étaient un cadeau faits aux alliés d’alors de Mme Valls.

Les conseils de quartier n’étaient pas que le Comité citoyen mais ils l’étaient quand même beaucoup.

Cet enthousiasme exprimait un vrai souhait d’engagement teinté cependant de beaucoup de naïveté et d’illusion.

Beaucoup de participants n’avaient pas d’engagement politique ou associatif, ce fut pour eux une première expérience de l’action collective, une prise de conscience de possibilité d’action dans une ambiance de convivialité et de partage.

Cependant, aucune volonté politique, au-delà de cette instauration, ne fut alors affirmée pour accompagner cette démarche, pour expliciter auprès des services son fonctionnement et son intérêt ou pour favoriser une adhésion du plus grand nombre. Le Maire eu toujours sur ces conseils de quartier un intérêt craintif plus qu’enthousiasme.

Quelques habitants avaient rédigé une charte de fonctionnement sans connaître et savoir comment ces conseils allaient se positionner dans l’organisation municipale.

L’engagement de quelques-uns uns sur les quartiers permettait de maintenir un semblant d’existence dont la Municipalité savait user et abuser.

Le « flou conceptuel » des conseils de quartier, souligné dans le rapport remis à la Municipalité, existait dès l’origine. A plusieurs reprises, des propositions des habitants au sein même des conseils de quartiers avaient été faites afin d’améliorer le fonctionnement et de rendre le dispositif plus clair dans ses moyens et ses objectifs auprès de l’ensemble des habitants.

Les conseils de quartier disposaient ainsi d’une enveloppe budgétaire importante dont ils ne savaient que faire. Une vrai démarche d’accompagnement pédagogique sur la gestion de l’argent public aurait pu être entreprise.

Non, rien ne fut entrepris pour soutenir les initiatives prises ou les volontés exprimées sur les quartiers.

La Municipalité ne mis en place que des conseils de quartier « morts nés ».

La disgrâce du comité citoyen mis un terme aux conseils de quartiers qui survécurent encore dans une indifférence et un mépris ouvertement affichés de la Ville qui étaient déjà une honte pour une famille politique se disant citoyenne.

On se félicite de la fréquentation relativement importante des Ateliers urbains, mais n’est ce pas autre chose que de la communication politique ?

Ceux qui se déplacent à ces rendez-vous, ne viennent souvent que chercher de l’information sur des projets d’envergure. S’agit-il vraiment de participation, au sens d’être acteur de la chose publique, ou ne s’agit-il pas seulement d’une simple consultation des habitants.

Les conseils de quartier de Romainville avaient l’ambition de rendre les habitants des quartiers encore plus acteurs de leur quotidien.

Même si la démarche demeure en quête de légitimité, la volonté d’associer les citoyens à la décision, à l’évaluation et au contrôle de l’action publique est une nécessité. La démocratie participative se revendique comme une démocratie de proximité conçue au plus près du local.

Nous autres, démocrates, seront faire des propositions pour que vive cette exigence.

6 déc. 2007

Fondation du Mouvement

Le Congrès fondateur du Mouvement Démocrate s’est tenue le 1 et 2 décembre. Le MODEM, dont François BAYROU a été élu président, existe pour proposer aux Français une alternative crédible aux deux blocs antagonistes qui règlent notre vie depuis plusieurs décennies. Nous ne sommes les représentants d’aucun groupe de pression, ni celui des puissances de l’argent ni celui des nostalgiques de la lutte des classes. Nous ambitionnons d’être les porte parole des français pour qui tout est possible à condition de s’en donner les moyens, pour qui donner sans recevoir est une escroquerie et recevoir sans donner un vol, ceux pour qui la possession de biens matériels n’est pas la finalité de la vie, mais la liberté d’en user incontournable.

Contre tous les conservatismes, résolument moderne, résolument MoDem.

Extrait des discours de François BAYROU pour l’ouverture et la clôture du Congrès

Notre identité politique

" Le Mouvement Démocrate est fait pour dépasser la gauche et la droite dans un projet politique nouveau. Ce chemin-là exclut en réalité que l’on se sente dépendant, prisonnier et soumis à l'intérieur d'une seule alliance, autrement dit le strabisme empêche de regarder et de voir la vérité du chemin que nous avons à suivre.

" Nous avons une certaine conception du citoyen, que nous sommes donc en résistance à l'égard de ce que l'on est en train de faire du citoyen aujourd'hui. Nous sommes en résistance contre l'idée que le citoyen ne serait pas autre chose d'une cible de communication. Nous pensons que la communication en direction du citoyen pour l'influencer, ce n'est pas l'objet. Nous, nous voulons que le citoyen soit un responsable.

" Le but du Mouvement Démocrate dans la vie publique est la conscience et la responsabilité des citoyens, car nous pensons qu'il n'est aucune réforme, aucune mutation, aucun progrès dont notre pays a besoin qui ne relèvent de la conscience et de la responsabilité des citoyens."

Notre projet

" Nous ne voulons pas des promesses artificielles car nous voulons écarter les désillusions. Nous voulons que l'on dise la vérité aux citoyens, et nous considérons que la vérité est le seul élément qui permette à un peuple d'avancer. Nous sommes le parti de la vérité en politique. "

"Ce n'est plus entre la droite et la gauche, c'est entre une attitude d'alignement sur ceux qui dominent le monde et de résistance en face de ceux qui dominent le monde que se situe désormais la nouvelle frontière. "

"À la réalité des inégalités croissantes s'attache un système de valeurs tel que l'argent apparaît comme un élément central dans la société. La déclaration répétée à multiples reprises du président de la République est qu’il faut réconcilier la France avec l'argent, car l'argent c'est la réussite. Moi je crois qu'il y a d'autres réussites que l'argent et que l'on ne peut pas bâtir un projet de société sur la seule force et prédominance de l'argent. "

"Des citoyens responsables, l’État partenaire, le développement humain et la croissance durable, l'Europe indépendante grâce à la France indépendante, c'est un combat politique ! Vous vous apercevez qu'il ne ressemble à aucune des deux propositions politiques qui, jusqu'à maintenant, se sont partagées l'espace politique en France. "

Les Municipales 2008

" Les élections municipales, nous voulons les vivre municipalement.

La démocratie municipale, ce n'est pas la dictature de la majorité contre la minorité, c'est la prise en compte de toutes les sensibilités de la ville. Nous n'acceptons pas l'idée qu'une ville soit entre les mains d'un seul clan contre l'autre clan. "

" Nous allons mettre au centre des élections municipales, non pas des questions de politique partisane, CE N’EST PAS LE DRAPEAU DU MoDem QUE NOUS VOULONS FAIRE FLOTTER SUR LES VILLES DE FRANCE, CE SONT LES PREOCCUPATIONS ET LES ATTENTES DE NOS CONCITOYENS."