17 août 2010

Sanofi Aventis doit revoir sa copie


La société Sanofi chimie, du groupe Sanofi Aventis, a été contrainte par le tribunal de Nanterre de revoir son plan de restructuration, soulignant l"insuffisance" et l'"irrégularité" de la procédure d'information-consultation" initiée le 31 mars 2010.

Sanofi Chimie, qui emploie 3.858 salariés, prévoit la suppression de 904 emplois d'ici 2014 sur la base de départs volontaires. A Romainville, plus de 200 ouvriers très spécialisés fabriquent les molécules de synthèse des corticostéroïdes, mais aussi la vitamine B 12 et des antibiotiques.

"On veut que la direction examine ou revoit l'ensemble de son plan en intégrant toutes les possibilités de maintien de l'activité et de l'emploi", a dit à l'AFP Thierry Bodin, coordonnateur adjoint de la CGT.

"On va interpeller la direction départementale du travail, le gouvernement et l'ensemble des élus locaux pour faire en sorte de maintenir le maximum d'emplois", a-t-il ajouté, soulignant que Sanofi-Aventis est une société "extrêmement bénéficiaire".

Le tribunal n'a pas suivi la CGT qui contestait le "motif économique" du plan et indique qu'"il est parfaitement clair qu'il s'agit de réorienter l'entreprise pour en sauvegarder la compétitivité".

"Il n'y a pas de remise en cause du plan sur le fond. Nous poursuivons le plan comme il est", a dit à l'AFP Dominique Even, directeur général délégué de Sanofi Chimie.

"Nous avons une vraie logique industrielle à maintenir cette conversion pour prendre en compte le rééquilibrage de notre activité industrielle, qui était tournée vers la chimie, entre la chimie et la biotechnologie", a-t-il justifié.

Selon la CGT, le plan de restructuration, qui comprend la fermeture du site de production de Romainville (217 salariés, Seine-Saint-Denis) et l'abandon de la chimie sur le site de Neuville-sur-Saône (Rhône), porte à 4.000 les suppressions de postes annoncées depuis fin 2008.

Sanofi-Aventis, qui emploie 27.000 personnes dans l'Hexagone, a dégagé en 2009 un bénéfice net consolidé de 5,3 milliards d'euros.

9 août 2010

La démocratie participative en (dé)route


Depuis le début de la semaine dernière, sans véritable raison et surtout, sans tenir compte de la mobilisation des riverains (une pétition de plus de 350 signatures !), tous les arbres de l’avenue du Docteur Rosenfeld ont été coupés.

Décidément la mairie de Romainville n’aime pas les arbres. Après avoir coupé les peupliers qui entouraient le stade pour implanter une pelouse synthétique (le plastique n’aime pas les graines de peupliers), on coupe les arbres des rues.

A Romainville, les arbres on les aime sous forme de planches pour couvrir les bâtiments neufs en béton. Il suffit de voir tous les nouveaux bâtiments qui fleurent sur la ville pour s’en rendre compte. Les architectes se sont passé le mot : « pour être choisi dans cette ville, tu colles des planches sur la façade et c’est gagné » . Quand on voit comment ça vieillit…Je suis allé voir les vestiaires du Stade Baldit, c’est confondant de « lamentablitude ». Je me suis félicité d’avoir été contre ce projet dès l’origine. Quand on voit le résultat et surtout le prix payé c’est à pleurer.

En plus des mouchoirs, vous pouvez, encore une fois, sortir vos chéquiers !

François DELBOSC


Le blog du Collectif des habitants en faveur de la qualité urbaine et paysagère de l'Avenue David Rosenfeld http://rosenfeld.canalblog.com/