26 avr. 2012

Merci !

Chers amis,
Les résultats du premier tour de l'élection présidentielle n'ont pas été ce que nous espérions, mais je veux vous dire qu'ils sont porteurs d'espoir et nous placent en situation de responsabilité.
Permettez-moi de vous exprimer avant tout mes chaleureux remerciements pour le soutien et la mobilisation qui ont été les vôtres durant cette campagne. Vous avez été présents, actifs, volontaires, chaque jour. C'est auprès de vous que j'ai trouvé l'énergie nécessaire à ce combat.
Dans une campagne marquée par une bipolarisation écrasante, une forte montée des extrêmes, l'évitement des vrais sujets et le déni de la crise, ce sont plus de trois millions de Français qui nous ont fait confiance. Cela constitue une force considérable, une force d'avenir. Il est très important que le centre indépendant soit désormais identifié comme l'une des forces politiques principales de la démocratie française.
Très vite, nos concitoyens vont s'apercevoir de l'impasse dans laquelle les promesses inconsidérées des uns et des autres vont conduire la France.
Très vite, la course aux extrêmes va rendre plus que jamais nécessaire la constitution d'un grand pôle au centre de la vie politique, capable de résister aux démagogies et de travailler pour l'intérêt général.
Cette force, nous allons la construire ensemble.
En attendant, je vous adresse copie de la lettre que j'ai envoyée aux deux candidats finalistes pour éclairer le choix des Français. Vous verrez que j'ai souligné dans cette lettre l'importance que nous attachons aux valeurs de comportement, autant qu'aux orientations programmatiques en un moment de crise profonde du pays. Vous pouvez la consulter en cliquant ici.
Je vous redis ma gratitude et vous assure de ma fidèle amitié.
François Bayrou

23 avr. 2012

Dimanche 22 avril 2012 Premier tour de l’élection présidentielle Déclaration de François Bayrou

Je pense ce soir en premier lieu aux trois millions de Français qui m'ont apporté leurs suffrages.
Ce n'est pas le score que nous espérions, mais ils sont une force et, de cette force le pays aura
besoin car l'inquiétude que nous pouvions ressentir, celle sur laquelle j'ai alerté sans cesse,
l'inquiétude sur la situation du pays, cette inquiétude est ce soir brûlante.
L'extrême-droite à 20 %, en France en 2012, c'est la gravité de la crise étalée devant tous les
yeux, crise du chômage, crise économique, crise sociale, crise morale… et ces crises
s'additionnent.
Alors bien sûr notre score est au-dessous de nos attentes, mais ce que nous avions vu et
diagnostiqué de l'état du pays, de l'état réel du pays, est là plus impressionnant que jamais.
Le mal français est là et il s'aggrave et le seul chemin disponible pour en sortir, ce sera un jour ou
l'autre celui que nous avons proposé aux Français : une politique nouvelle, courageuse, qui aille
pour une fois au fond des choses, soutenue par une union nationale pour remettre le pays sur ses
rails.
Je vais m'adresser aux deux candidats sélectionnés pour le deuxième tour. Je vais leur dire ce qui
est pour nous l'essentiel, en termes de valeurs, en termes d'actions à conduire, j'écouterai dans les
jours qui viennent leurs réponses et je prendrai mes responsabilités.
Mais il suffit de regarder ce paysage éclaté, le trouble du pays, les difficultés économiques et
financières pour comprendre que ce qu'il faut pour l'avenir, ce qu'il faut construire d'urgence, c'est
une force d'équilibre au centre, qui résiste aux extrêmes et aux démagogies.
C'est cette force que nous devons construire avec tous les démocrates et les républicains, et nous
devons aussi construire les institutions nouvelles qui empêcheront l'explosion qui menace notre
pays.
Nous serons présents à ce rendez-vous. Nous construirons cet avenir.