19 juin 2009

L'avenir leur appartient

Les jeunes militants socialistes romainvillois ont comme leur ainés une propension accablante à proclamer leur confiance en leur avenir... "leur potentiel majoritaire".

Le débat n'est plus de savoir si le rose doit être un mélange de rouge et de blanc, le rose socialiste, parme depuis quelques temps par un ajout de bleu sans doute, vire au vert selon la saison. Cette combinaison de couleur ne masquera plus longtemps le dilemme électoral du PS.

Comme le rappelle Gérard Grunberg, directeur au CNRS, dans une analyse pertinente publiée sur Telos, en 1986, deux politologues américains ont publié un livre intitulé Paper Stones. A History of Electoral Socialism, dans lequel ils développaient l’idée que le socialisme européen est confronté à un dilemme électoral structurel et sans doute insoluble : la nécessité d’attirer les électeurs des nouvelles classes moyennes salariées, de plus en plus nombreux, sans perdre l’appui décisif des classes populaires.

Le PS cumule, dès aujourd'hui, et cela est vrai localement, les traits respectifs du déclin qui a frappé depuis la guerre les deux autres grands partis de gauche : la notabilisation locale sans perspectives politiques globales des radicaux et la langue de bois inaudible des communistes.

Leur appel à une majorité de projet n'est pas crédible vu leur façon de s'aligner, sans débat, sur la politique des envies de Mme Valls.

A lire:
http://www.telos-eu.com/fr/article/le_dilemme_electoral_du_parti_socialiste

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