14 oct. 2010

Encore et encore










Parmi les nombreux inconvénients de la pompe à ordures, nous avons déjà souligné le fait qu’adopter un système de collecte, finalement peu satisfaisant, pour 40 ans est complètement idiot. On s’interdit ainsi de profiter d’innovations qui pourraient intervenir dans les années à venir.

Le blog des Grands champs (saine lecture) nous indique que ENVAC, l’entreprise qui pilote la pompe à Romainville, propose à la Ville d’Issy -les-Moulineaux un autre système que celui qui nous est proposé.

Il s’agit en fait de conteneurs enterrés qui sont vidés au moyen de camions aspirateurs. Ce système se passe donc à la fois du réseau de tuyaux et de l’usine d’aspiration (http://www.envac.fr/web/Premier_systeme_Movac_en_France.aspx)

Voilà un industriel qui ne met pas tous ses œufs dans le même panier.

Chez nous, c’est la solution la plus rigide et le plus chère qui a été choisie, on se demande bien pourquoi …

En attendant à vos chéquiers,

François Delbosc

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Encore plus fort, ces quelques lignes extraites de l'article suivant :

http://www.journaldelenvironnement.net/article/quel-avenir-pour-la-collecte-pneumatique-de-dechets,19534


Le système n’est pas dénué d’inconvénients. A commencer par son prix qui sera répercuté sur l’usager. Le coût de mise en place d’un réseau flirte avec les 4.000 euros par logement. Côté exploitation, le coût est près de deux fois supérieur à celui de la collecte classique, expliquent les services de la mairie de Barcelone.

La longévité du système peut également être mise en cause. Envac avait dans un premier temps annoncé une durée de vie de 50 ans. Désormais, l’entreprise suédoise table sur 30. Mais au vu de l’état de détérioration des bornes au bout de 15 ans (toujours en Espagne), on est en droit de se demander si cet objectif sera atteint.

Autre problème : l’incapacité du système pneumatique à collecter le verre et les encombrants …

Enfin, autre frein au développement, l’idée que l’installation d’un tel réseau détruirait les emplois de « ripeurs » (chargés de collecter les ordures dans les bennes). Mais cet argument est battu en brèche par Envac qui précise que, « en Suède, ce sont les syndicats qui ont fait pression pour le développement des réseaux de collecte pneumatique, afin de réduire la pénibilité des métiers de collecte des déchets ».

Jean-Luc a dit…

La chose pourrait être seulement grotesque, mais elle est dramatique.
On ne compte plus autour de nous le nombre de Romainvillois qui ont pris la mesure de l'énorme bêtise qu'a commis notre maire en signant ce contrat de dupe avec la société suédoise ENVAC.
Surtout, la liste s'allonge des villes, en France ou dans le monde, qui refusent ou arrêtent ce type de projet.

Corinne Valls voulait être la première en France. Elle a réussit à être la première à se ridiculiser.

Notre maire est un peu à l'image d'une personne qui, à la Foire de Paris, se serait laisser fourguer un super aspirateur autotracté professionnel et qui, rentrant chez elle, s'apercevrait que non seulement l'engin ne rendre pas dans l'ascenseur, mais qu'un simple balais aurait suffi pour son 2 pièces-cuisine.

Monsieur et madame Valls sont les parangons de ces nouveaux gogos de l'éco-industrie. Oui, la chose est grotesque.
Elle devient dramatique lorsqu'on mesure que les Romainvillois paieront très longtemps pour cette bêtise. Et que deviendront toutes ces infrastructures coûteuses déversées dans nos rues lorsque la "bulle verte" éclatera ? Lorsque les journaux seront remplis de la chronique des entreprises "vertes" en dépôt de bilan ( L'escroquerie financière de la "bulle Internet" n'a servi de leçon à personne semble-t-il ).
Je sais une chose : à ce moment-là, madame Valls, partie à la poursuite d'autres ambitions personnelles, ne se sentira même pas coupable.

Anonyme a dit…

« au vu de l’état de détérioration des bornes au bout de 15 ans (toujours en Espagne) »

Alors que not'bon Maire prend la ville de Barcelone comme exemple, car c'est de cette ville qu'il s'agit en Espagne !
La démago, toujours la démago, souhaitons que le nom de not'bon Maire ne devienne pas un synonyme de ce mot.

Maurice (les grands champs)

Merci pour la saine lecture, je pense de même pour votre blogue, nous nous complétons.