Un avocat lyonnais porte plainte contre l’abattage des arbres de la place Bellecour. Il se réfère à l'article 322-2 du code pénal qui réprime la destruction d'arbres ou de plantations destinés à l'utilité ou à la décoration publique. Surveillons les progrès de ce procès des fois qu’il y ait jurisprudence.
Il a porté plainte contre la commune et contre l’autorité de contrôle de la légalité (le préfet)
A suivre!
François Delbosc
2 commentaires:
( Note -à supprimer après lecture :
annule et remplace le post du 07/07 à 23h58)
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Bonjour François Delbosc,
Savez-vous si d'autres citoyens, dans d'autres communes, se retrouvent dans la situation des romainvillois ?
L'idée me vient de vous poser la question car vous êtes membre d'un parti politique implanté dans beaucoup de nos 36.000 communes françaises, et peut-être avez-vous des renseignements d'autres conseillers municipaux MoDem.
En effet, grâce à l'information que vous nous avez transmis, je suis allé lire sur Internet quelques sites et blogs qui évoquaient le combat que mène Olivier Gadette à Lyon. Certains des commentaires évoquent des problèmes similaires dans d'autres lieux ( Villefranche-sur-Saône par exemple ).
A Romainville nous avons donc aussi depuis plusieurs années un maire bucheron-bétonneur empressé.
Il ne s'agit pas de défendre les arbres de façon idéologique, certaines raisons pouvant être invoquées parfois à juste titre pour justifier leur abattage. Cependant 90% des riverains de la rue Rosenfeld ont pétitionné en juillet dernier "contre l'abattage", et plus de 80% avaient fait de même pour préserver les onze arbres de la petite rue du Camp en 2008 (la rue est vide aujourd'hui).
Lorsque tant de citoyens se mobilisent pour un sujet qui touche à leur vie quotidienne, la première des choses que doit faire un élu est de les écouter et d'entendre précisément ce qu'ils ont collectivement formulé. Dans le cas contraire, vous serez d'accord pour dire avec moi qu'il ne faudra pas venir pleurer des larmes de crocodiles sur le désintérêt des citoyens pour la politique.
Est-ce que la surdité volontaire dont fait preuve notre maire, et son zèle à livrer la ville (et la vie de ses administrés) aux multinationales du BTP et des services, est une pathologie qui se propage à d'autres maires ?
J'ai aimé que vous fassiez, récemment, sur votre blog ( http://modem-romainville.blogspot.com/2010/08/la-democratie-participative-en-deroute.html ) une remarque à propos des planches qui recouvre à Romainville les bâtiment neufs en béton.
Je relis la plaquette distribuée il y a deux ans par Nexity pour trouver des acheteurs pour sa "Villa Respiro" (ce nom !) :
"Découvrez une résidence nature et des appartements "bien-être". Nature, qualité environnementale et originalité à proximité de Paris ! En centre ville de Romainville, une résidence à l'architecture contemporaine, privilégiant les matériaux naturels et végétal (bois et pierre).
...etc."
Voilà avec quel baratin de première année d'école de communication pour sous-doués (la faute "matériaux végétal" est authentique) le promoteur a appâté ses proies. Nous savons, depuis, que la mairie de Romainville a énormément aidé le cher promoteur, en ne révélant qu'après la signature de nombreux acheteurs que l'emplacement de la future centrale de pompe à ordure "Vallsienne" serait ...sous leurs fenêtres.
L'"originalité à proximité de Paris" qu'ils disaient ...Bienvenue à Romainville-land les amis !
Bref, les habitants de la Villa Respiro ont tout simplement acheté des appartement en béton, du même béton que les "maisons de maçon" du célébrissime bétonneur Bouygues. Il reste environ une semaine à ceux qui veulent le constater, avant qu'un plaquage de bois - pré-assemblé et installé avec une grue - ne vienne totalement masquer les "blockhauss", et faire croire à une construction "écologique" !
"Une conception tournée vers l'habitat durable", voilà ce qu'ils écrivaient aussi dans la plaquette (la technique de l'"Ecolo-business" est de recycler sans vergogne tout le jargon de l'écologie). Pardi ! c'est du béton ...durable.
Pour plaire aux serviteurs zélés de "l'air du temps" que sont certains de nos maires, les promoteurs immobiliers aussi savent faire du "Greenwashing" ! (avec la vieille recette du pâté d'alouette : Une alouette de bois pour un cheval de béton...)
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